Over the top fun. Probably not for everyone but it leaves me laughing all the time. ( )

This over the top take on Gangsters, Zombies, and 1930' pastiche, is a great read. Never taking itself seriously, it manages to make fun of current events (from 2003 ish), such as the last story, a 3 page spread about a one eyed alien intent on taking over earth. Vibes of M. Shyamalan Signs in this one. Or take the over the top violence, but all the swear words are crossed out- Its a great commentary (or maybe I'm reading to much into this), recommended, but it might not be for everyone. ( )

The Goon is ostensibly the enforcer for a gang boss named Labrazio. In reality, he did his boss in and is now running the mob himself with the help of his friend Franky. Don't mistake him for a bad guy. He runs a protection racket that actually protects people. He is the defender of the inhabitants of Lonely Street from the zombies who have taken over the part of the town to the west.

The Goon lives in an urban fantasy world set in the 1930s where everyone talks like they are in a Warner Brothers gangster movie. He looks like a cross between Mr. Clean and Joe Palooka, and like Popeye he has a bad eye. He solves his problems with his fists. His short pal Franky looks like a tough version of Wash Tubbs. In case you don't know whom I'm talking about, I will describe him as looking like the bespectacled smart short sidekick that tough guys back then had.

As you should have guessed from the genre slot, the Goon's adventures aren't very serious. Eric Powell mixes humor, horror, and urban fantasy, but humor wins. I laughed out loud a couple of times. If I had read it in 2003, I would be praising his imagination more. Alas, it is 2015, and there is nothing much surprising about urban fantasy. I do like the human interest. ( )

I actually started this book before Volume 0 (since who would have expected that Volume 1 wasn't the first story). When I encountered a footnote about halfway through, I realized that I was missing some of the backstory.

It didn't make any difference. The Goon is still charming as all get out, regardless of where you jump aboard. The "story" is not going to get in the way of your enjoyment. ( )

Si vous n'êtes pas allergique aux zombies, à l'humour de bistrot, aux gangsters et à une bonne dose de violence gratuite, vous pouvez continuer la lecture de ce billet. Le Goon est une brute épaisse, une sorte de Hellboy chef de gang — le démon rouge fait d'ailleurs une apparition dans le tome 3 de la série. C'est donc un gangster tenant en respect une partie de sa ville. Il n'est pas du genre à se répendre en parole, il préfère de loin distribuer des bonnes dérouillées. Sa cible de prédilection est l'homme sans nom, le prêtre zombie qui lève des armées à partir de cadavres fraîchement déterrés. Malgré son caractère de mule, le Goon n'est pas un solitaire. Il ne sort jamais sans son pot Franky, sorte de petit teigneux à la Joe Pesci. Une fois les dettes perçues et les baffes distribuées ils retrouvent Spider, Merle et Steve le puant pour écluser quelques bières et taper le carton. Si malgré tous mes efforts vous n'avez pas perçu l'ambiance si particulière de la série, je vous livre un petit dialogue qui aura le mérite de clarifier les choses (C'est Franky qui démarre la conversation en s'adressant au Goon à propos d'un vampire qui vient de tenter de les attaquer) :

— Tu penses à ce que je pense ?
— Vu que t'es le gars qui a inventé le célèbre sport d'hiver des boulettes de corned-beef du manitoba, j'en doute.
— Je pensais l'attacher sur le capot de la voiture et lui mettre le feu.
— En fait j'y pensais aussi.

Pour peu que l'on accroche à cet univers déjanté, The Goon est une super BD. On est en plein dans la série Z, c'est efficace et jubilatoire. En plus de ça, ce premier tome — contrairement au second — a du fond. Il s'intéresse, au delà des scènes d'action, au passé du Goon. Je ne sais pas si c'est dû au travail éditorial de la maison Delcourt mais la qualité des recueils fluctue il y a du très bon et du juste passable comme certaines histoires courtes. J'ai adoré les dessins très cartoon, les couleurs chatoyantes et l'humour omniprésent. Une très bonne série si vous cherchez une histoire de mafia chez les zombies — en même temps il n'y a pas grand monde qui recherche ça. http://www.aubonroman.com/2011/07/goon-t1-par-eric-powell.html ( )