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En thérapie, série adaptée par le fameux duo Toledano/Nakache à partir d'une série israélienne à grand succès, est véritablement remarquable à plusieurs égards.
Par sa thématique, tout d'abord : un psychanalyste reçoit ses patients dans les jours et semaines qui suivent les attentats de novembre 2015. Idée très intéressante que d'avoir choisi un moment-clé de l'histoire d'un pays en état de choc pour sonder les failles d'une société qui se délite, en même temps que celles d'hommes et de femmes qui se racontent (ou plutôt tentent de se raconter) sur le divan.
Ce sont 35 épisodes répartis d'une manière simple : 5 séances par semaine, sur une période de 7 semaines consécutives. La première séance du lundi est celle d'une jeune chirurgienne profondément marquée par le nombre de jeunes corps à réparer durant la nuit et les jours qui ont suivi les attentats ; totalement perdue, elle ne sait plus où elle en est avec son copain qui vient de la demander en mariage, et c'est d'autant plus flou qu'elle est soumise à un transfert carabiné pour son analyste.
La séance du mardi, c'est celle d'un certain Adel Chibane, policier de la BRI (brigade rapide d'intervention), que l'intervention au Bataclan a fortement traumatisé. Il décidera de tout plaquer : femme, enfants et boulot pour aller combattre le terrorisme en Syrie.
La troisième séance du mercredi est consacrée à une jeune nageuse de 16 ans qui cherche à obtenir une attestation suite à un accident de vélo. A-t-elle ou non essayé de se suicider ? Il faudra l'écouter semaine après semaine, au milieu de tous ses évitements, pour le savoir.
Le jeudi, l’analyste Philippe Dayan reçoit un couple particulièrement insupportable qui n’arrive pas à se décider sur le sort à réserver à l’enfant qu’ils attendent. Pareillement à tous ceux qui viennent frapper à sa porte, ils viennent chercher une réponse ou plutôt une recette magique qui les délivrerait rapidement de tous leurs tourments.
Mais l’analyse est, comme on sait, une école de la patience et du temps.
L’opacité émotionnelle et psychologique étant ce qu’elle est chez tout un chacun (bien qu’à des degrés divers), les résistances sont particulièrement tenaces ; c’est peu dire que les récits de souvenirs intimes et marquants ne sont pas légion. On se complaît à « balader » son analyste.
Autre idée fabuleuse de cette série hors du commun : le cinquième épisode de la semaine est consacré à une séance de Philippe Dayan lui-même avec son ancienne analyste d’avec laquelle il avait résolument coupé les ponts une bonne dizaine d’années plus tôt ; les échanges sont vifs et tranchants comme une lame. L’idée est excellente car elle permet notamment des « debriefs » et commentaires d’analyse sur les patients vus pendant la semaine ainsi que les effets produits sur l’analyste, assigné en séance à la position d’un homme lisse que rien n’atteint, qui écoute et ne juge pas.
Le caractère remarquable de cette série tient à la très grande qualité d’écriture des échanges entre l’analyste et ses patients, l’intelligence des mises en situation, la restitution de la complexité, l’époustouflante interprétation de tous les comédiens, à commencer par celle de Frédéric Pierrot qui crève l’écran.
Unité de temps, de lieu et d’action. Un huis-clos dans lequel des personnes écoutées (un espace rare, donc) s’autorisent à dire l’indicible, dans lequel le spectateur s’autorise avec une indiscrétion probablement jouissive à « écouter aux portes ».
En thérapie est aussi par ailleurs (évidemment !) une mise en abyme de soi, un miroir tendu à tout son être, une tentative d’illuminer sa part obscure, un jeu de questions infinies.
Un projet de haut niveau, une totale réussite !
 
Markeret
biche1968 | 5 andre anmeldelser | Mar 2, 2021 |
En thérapie, série adaptée par le fameux duo Toledano/Nakache à partir d'une série israélienne à grand succès, est véritablement remarquable à plusieurs égards.
Par sa thématique, tout d'abord : un psychanalyste reçoit ses patients dans les jours et semaines qui suivent les attentats de novembre 2015. Idée très intéressante que d'avoir choisi un moment-clé de l'histoire d'un pays en état de choc pour sonder les failles d'une société qui se délite, en même temps que celles d'hommes et de femmes qui se racontent (ou plutôt tentent de se raconter) sur le divan.
Ce sont 35 épisodes répartis d'une manière simple : 5 séances par semaine, sur une période de 7 semaines consécutives. La première séance du lundi est celle d'une jeune chirurgienne profondément marquée par le nombre de jeunes corps à réparer durant la nuit et les jours qui ont suivi les attentats ; totalement perdue, elle ne sait plus où elle en est avec son copain qui vient de la demander en mariage, et c'est d'autant plus flou qu'elle est soumise à un transfert carabiné pour son analyste.
La séance du mardi, c'est celle d'un certain Adel Chibane, policier de la BRI (brigade rapide d'intervention), que l'intervention au Bataclan a fortement traumatisé. Il décidera de tout plaquer : femme, enfants et boulot pour aller combattre le terrorisme en Syrie.
La troisième séance du mercredi est consacrée à une jeune nageuse de 16 ans qui cherche à obtenir une attestation suite à un accident de vélo. A-t-elle ou non essayé de se suicider ? Il faudra l'écouter semaine après semaine, au milieu de tous ses évitements, pour le savoir.
Le jeudi, l’analyste Philippe Dayan reçoit un couple particulièrement insupportable qui n’arrive pas à se décider sur le sort à réserver à l’enfant qu’ils attendent. Pareillement à tous ceux qui viennent frapper à sa porte, ils viennent chercher une réponse ou plutôt une recette magique qui les délivrerait rapidement de tous leurs tourments.
Mais l’analyse est, comme on sait, une école de la patience et du temps.
L’opacité émotionnelle et psychologique étant ce qu’elle est chez tout un chacun (bien qu’à des degrés divers), les résistances sont particulièrement tenaces ; c’est peu dire que les récits de souvenirs intimes et marquants ne sont pas légion. On se complaît à « balader » son analyste.
Autre idée fabuleuse de cette série hors du commun : le cinquième épisode de la semaine est consacré à une séance de Philippe Dayan lui-même avec son ancienne analyste d’avec laquelle il avait résolument coupé les ponts une bonne dizaine d’années plus tôt ; les échanges sont vifs et tranchants comme une lame. L’idée est excellente car elle permet notamment des « debriefs » et commentaires d’analyse sur les patients vus pendant la semaine ainsi que les effets produits sur l’analyste, assigné en séance à la position d’un homme lisse que rien n’atteint, qui écoute et ne juge pas.
Le caractère remarquable de cette série tient à la très grande qualité d’écriture des échanges entre l’analyste et ses patients, l’intelligence des mises en situation, la restitution de la complexité, l’époustouflante interprétation de tous les comédiens, à commencer par celle de Frédéric Pierrot qui crève l’écran.
Unité de temps, de lieu et d’action. Un huis-clos dans lequel des personnes écoutées (un espace rare, donc) s’autorisent à dire l’indicible, dans lequel le spectateur s’autorise avec une indiscrétion probablement jouissive à « écouter aux portes ».
En thérapie est aussi par ailleurs (évidemment !) une mise en abyme de soi, un miroir tendu à tout son être, une tentative d’illuminer sa part obscure, un jeu de questions infinies.
Un projet de haut niveau, une totale réussite !
 
Markeret
biche1968 | 5 andre anmeldelser | Mar 2, 2021 |
En thérapie, série adaptée par le fameux duo Toledano/Nakache à partir d'une série israélienne à grand succès, est véritablement remarquable à plusieurs égards.
Par sa thématique, tout d'abord : un psychanalyste reçoit ses patients dans les jours et semaines qui suivent les attentats de novembre 2015. Idée très intéressante que d'avoir choisi un moment-clé de l'histoire d'un pays en état de choc pour sonder les failles d'une société qui se délite, en même temps que celles d'hommes et de femmes qui se racontent (ou plutôt tentent de se raconter) sur le divan.
Ce sont 35 épisodes répartis d'une manière simple : 5 séances par semaine, sur une période de 7 semaines consécutives. La première séance du lundi est celle d'une jeune chirurgienne profondément marquée par le nombre de jeunes corps à réparer durant la nuit et les jours qui ont suivi les attentats ; totalement perdue, elle ne sait plus où elle en est avec son copain qui vient de la demander en mariage, et c'est d'autant plus flou qu'elle est soumise à un transfert carabiné pour son analyste.
La séance du mardi, c'est celle d'un certain Adel Chibane, policier de la BRI (brigade rapide d'intervention), que l'intervention au Bataclan a fortement traumatisé. Il décidera de tout plaquer : femme, enfants et boulot pour aller combattre le terrorisme en Syrie.
La troisième séance du mercredi est consacrée à une jeune nageuse de 16 ans qui cherche à obtenir une attestation suite à un accident de vélo. A-t-elle ou non essayé de se suicider ? Il faudra l'écouter semaine après semaine, au milieu de tous ses évitements, pour le savoir.
Le jeudi, l’analyste Philippe Dayan reçoit un couple particulièrement insupportable qui n’arrive pas à se décider sur le sort à réserver à l’enfant qu’ils attendent. Pareillement à tous ceux qui viennent frapper à sa porte, ils viennent chercher une réponse ou plutôt une recette magique qui les délivrerait rapidement de tous leurs tourments.
Mais l’analyse est, comme on sait, une école de la patience et du temps.
L’opacité émotionnelle et psychologique étant ce qu’elle est chez tout un chacun (bien qu’à des degrés divers), les résistances sont particulièrement tenaces ; c’est peu dire que les récits de souvenirs intimes et marquants ne sont pas légion. On se complaît à « balader » son analyste.
Autre idée fabuleuse de cette série hors du commun : le cinquième épisode de la semaine est consacré à une séance de Philippe Dayan lui-même avec son ancienne analyste d’avec laquelle il avait résolument coupé les ponts une bonne dizaine d’années plus tôt ; les échanges sont vifs et tranchants comme une lame. L’idée est excellente car elle permet notamment des « debriefs » et commentaires d’analyse sur les patients vus pendant la semaine ainsi que les effets produits sur l’analyste, assigné en séance à la position d’un homme lisse que rien n’atteint, qui écoute et ne juge pas.
Le caractère remarquable de cette série tient à la très grande qualité d’écriture des échanges entre l’analyste et ses patients, l’intelligence des mises en situation, la restitution de la complexité, l’époustouflante interprétation de tous les comédiens, à commencer par celle de Frédéric Pierrot qui crève l’écran.
Unité de temps, de lieu et d’action. Un huis-clos dans lequel des personnes écoutées (un espace rare, donc) s’autorisent à dire l’indicible, dans lequel le spectateur s’autorise avec une indiscrétion probablement jouissive à « écouter aux portes ».
En thérapie est aussi par ailleurs (évidemment !) une mise en abyme de soi, un miroir tendu à tout son être, une tentative d’illuminer sa part obscure, un jeu de questions infinies.
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Markeret
biche1968 | 5 andre anmeldelser | Mar 2, 2021 |
En thérapie, série adaptée par le fameux duo Toledano/Nakache à partir d'une série israélienne à grand succès, est véritablement remarquable à plusieurs égards.
Par sa thématique, tout d'abord : un psychanalyste reçoit ses patients dans les jours et semaines qui suivent les attentats de novembre 2015. Idée très intéressante que d'avoir choisi un moment-clé de l'histoire d'un pays en état de choc pour sonder les failles d'une société qui se délite, en même temps que celles d'hommes et de femmes qui se racontent (ou plutôt tentent de se raconter) sur le divan.
Ce sont 35 épisodes répartis d'une manière simple : 5 séances par semaine, sur une période de 7 semaines consécutives. La première séance du lundi est celle d'une jeune chirurgienne profondément marquée par le nombre de jeunes corps à réparer durant la nuit et les jours qui ont suivi les attentats ; totalement perdue, elle ne sait plus où elle en est avec son copain qui vient de la demander en mariage, et c'est d'autant plus flou qu'elle est soumise à un transfert carabiné pour son analyste.
La séance du mardi, c'est celle d'un certain Adel Chibane, policier de la BRI (brigade rapide d'intervention), que l'intervention au Bataclan a fortement traumatisé. Il décidera de tout plaquer : femme, enfants et boulot pour aller combattre le terrorisme en Syrie.
La troisième séance du mercredi est consacrée à une jeune nageuse de 16 ans qui cherche à obtenir une attestation suite à un accident de vélo. A-t-elle ou non essayé de se suicider ? Il faudra l'écouter semaine après semaine, au milieu de tous ses évitements, pour le savoir.
Le jeudi, l’analyste Philippe Dayan reçoit un couple particulièrement insupportable qui n’arrive pas à se décider sur le sort à réserver à l’enfant qu’ils attendent. Pareillement à tous ceux qui viennent frapper à sa porte, ils viennent chercher une réponse ou plutôt une recette magique qui les délivrerait rapidement de tous leurs tourments.
Mais l’analyse est, comme on sait, une école de la patience et du temps.
L’opacité émotionnelle et psychologique étant ce qu’elle est chez tout un chacun (bien qu’à des degrés divers), les résistances sont particulièrement tenaces ; c’est peu dire que les récits de souvenirs intimes et marquants ne sont pas légion. On se complaît à « balader » son analyste.
Autre idée fabuleuse de cette série hors du commun : le cinquième épisode de la semaine est consacré à une séance de Philippe Dayan lui-même avec son ancienne analyste d’avec laquelle il avait résolument coupé les ponts une bonne dizaine d’années plus tôt ; les échanges sont vifs et tranchants comme une lame. L’idée est excellente car elle permet notamment des « debriefs » et commentaires d’analyse sur les patients vus pendant la semaine ainsi que les effets produits sur l’analyste, assigné en séance à la position d’un homme lisse que rien n’atteint, qui écoute et ne juge pas.
Le caractère remarquable de cette série tient à la très grande qualité d’écriture des échanges entre l’analyste et ses patients, l’intelligence des mises en situation, la restitution de la complexité, l’époustouflante interprétation de tous les comédiens, à commencer par celle de Frédéric Pierrot qui crève l’écran.
Unité de temps, de lieu et d’action. Un huis-clos dans lequel des personnes écoutées (un espace rare, donc) s’autorisent à dire l’indicible, dans lequel le spectateur s’autorise avec une indiscrétion probablement jouissive à « écouter aux portes ».
En thérapie est aussi par ailleurs (évidemment !) une mise en abyme de soi, un miroir tendu à tout son être, une tentative d’illuminer sa part obscure, un jeu de questions infinies.
Un projet de haut niveau, une totale réussite !
 
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biche1968 | 5 andre anmeldelser | Mar 2, 2021 |
En thérapie, série adaptée par le fameux duo Toledano/Nakache à partir d'une série israélienne à grand succès, est véritablement remarquable à plusieurs égards.
Par sa thématique, tout d'abord : un psychanalyste reçoit ses patients dans les jours et semaines qui suivent les attentats de novembre 2015. Idée très intéressante que d'avoir choisi un moment-clé de l'histoire d'un pays en état de choc pour sonder les failles d'une société qui se délite, en même temps que celles d'hommes et de femmes qui se racontent (ou plutôt tentent de se raconter) sur le divan.
Ce sont 35 épisodes répartis d'une manière simple : 5 séances par semaine, sur une période de 7 semaines consécutives. La première séance du lundi est celle d'une jeune chirurgienne profondément marquée par le nombre de jeunes corps à réparer durant la nuit et les jours qui ont suivi les attentats ; totalement perdue, elle ne sait plus où elle en est avec son copain qui vient de la demander en mariage, et c'est d'autant plus flou qu'elle est soumise à un transfert carabiné pour son analyste.
La séance du mardi, c'est celle d'un certain Adel Chibane, policier de la BRI (brigade rapide d'intervention), que l'intervention au Bataclan a fortement traumatisé. Il décidera de tout plaquer : femme, enfants et boulot pour aller combattre le terrorisme en Syrie.
La troisième séance du mercredi est consacrée à une jeune nageuse de 16 ans qui cherche à obtenir une attestation suite à un accident de vélo. A-t-elle ou non essayé de se suicider ? Il faudra l'écouter semaine après semaine, au milieu de tous ses évitements, pour le savoir.
Le jeudi, l’analyste Philippe Dayan reçoit un couple particulièrement insupportable qui n’arrive pas à se décider sur le sort à réserver à l’enfant qu’ils attendent. Pareillement à tous ceux qui viennent frapper à sa porte, ils viennent chercher une réponse ou plutôt une recette magique qui les délivrerait rapidement de tous leurs tourments.
Mais l’analyse est, comme on sait, une école de la patience et du temps.
L’opacité émotionnelle et psychologique étant ce qu’elle est chez tout un chacun (bien qu’à des degrés divers), les résistances sont particulièrement tenaces ; c’est peu dire que les récits de souvenirs intimes et marquants ne sont pas légion. On se complaît à « balader » son analyste.
Autre idée fabuleuse de cette série hors du commun : le cinquième épisode de la semaine est consacré à une séance de Philippe Dayan lui-même avec son ancienne analyste d’avec laquelle il avait résolument coupé les ponts une bonne dizaine d’années plus tôt ; les échanges sont vifs et tranchants comme une lame. L’idée est excellente car elle permet notamment des « debriefs » et commentaires d’analyse sur les patients vus pendant la semaine ainsi que les effets produits sur l’analyste, assigné en séance à la position d’un homme lisse que rien n’atteint, qui écoute et ne juge pas.
Le caractère remarquable de cette série tient à la très grande qualité d’écriture des échanges entre l’analyste et ses patients, l’intelligence des mises en situation, la restitution de la complexité, l’époustouflante interprétation de tous les comédiens, à commencer par celle de Frédéric Pierrot qui crève l’écran.
Unité de temps, de lieu et d’action. Un huis-clos dans lequel des personnes écoutées (un espace rare, donc) s’autorisent à dire l’indicible, dans lequel le spectateur s’autorise avec une indiscrétion probablement jouissive à « écouter aux portes ».
En thérapie est aussi par ailleurs (évidemment !) une mise en abyme de soi, un miroir tendu à tout son être, une tentative d’illuminer sa part obscure, un jeu de questions infinies.
Un projet de haut niveau, une totale réussite !
 
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biche1968 | 5 andre anmeldelser | Mar 2, 2021 |
En thérapie, série adaptée par le fameux duo Toledano/Nakache à partir d'une série israélienne à grand succès, est véritablement remarquable à plusieurs égards.
Par sa thématique, tout d'abord : un psychanalyste reçoit ses patients dans les jours et semaines qui suivent les attentats de novembre 2015. Idée très intéressante que d'avoir choisi un moment-clé de l'histoire d'un pays en état de choc pour sonder les failles d'une société qui se délite, en même temps que celles d'hommes et de femmes qui se racontent (ou plutôt tentent de se raconter) sur le divan.
Ce sont 35 épisodes répartis d'une manière simple : 5 séances par semaine, sur une période de 7 semaines consécutives. La première séance du lundi est celle d'une jeune chirurgienne profondément marquée par le nombre de jeunes corps à réparer durant la nuit et les jours qui ont suivi les attentats ; totalement perdue, elle ne sait plus où elle en est avec son copain qui vient de la demander en mariage, et c'est d'autant plus flou qu'elle est soumise à un transfert carabiné pour son analyste.
La séance du mardi, c'est celle d'un certain Adel Chibane, policier de la BRI (brigade rapide d'intervention), que l'intervention au Bataclan a fortement traumatisé. Il décidera de tout plaquer : femme, enfants et boulot pour aller combattre le terrorisme en Syrie.
La troisième séance du mercredi est consacrée à une jeune nageuse de 16 ans qui cherche à obtenir une attestation suite à un accident de vélo. A-t-elle ou non essayé de se suicider ? Il faudra l'écouter semaine après semaine, au milieu de tous ses évitements, pour le savoir.
Le jeudi, l’analyste Philippe Dayan reçoit un couple particulièrement insupportable qui n’arrive pas à se décider sur le sort à réserver à l’enfant qu’ils attendent. Pareillement à tous ceux qui viennent frapper à sa porte, ils viennent chercher une réponse ou plutôt une recette magique qui les délivrerait rapidement de tous leurs tourments.
Mais l’analyse est, comme on sait, une école de la patience et du temps.
L’opacité émotionnelle et psychologique étant ce qu’elle est chez tout un chacun (bien qu’à des degrés divers), les résistances sont particulièrement tenaces ; c’est peu dire que les récits de souvenirs intimes et marquants ne sont pas légion. On se complaît à « balader » son analyste.
Autre idée fabuleuse de cette série hors du commun : le cinquième épisode de la semaine est consacré à une séance de Philippe Dayan lui-même avec son ancienne analyste d’avec laquelle il avait résolument coupé les ponts une bonne dizaine d’années plus tôt ; les échanges sont vifs et tranchants comme une lame. L’idée est excellente car elle permet notamment des « debriefs » et commentaires d’analyse sur les patients vus pendant la semaine ainsi que les effets produits sur l’analyste, assigné en séance à la position d’un homme lisse que rien n’atteint, qui écoute et ne juge pas.
Le caractère remarquable de cette série tient à la très grande qualité d’écriture des échanges entre l’analyste et ses patients, l’intelligence des mises en situation, la restitution de la complexité, l’époustouflante interprétation de tous les comédiens, à commencer par celle de Frédéric Pierrot qui crève l’écran.
Unité de temps, de lieu et d’action. Un huis-clos dans lequel des personnes écoutées (un espace rare, donc) s’autorisent à dire l’indicible, dans lequel le spectateur s’autorise avec une indiscrétion probablement jouissive à « écouter aux portes ».
En thérapie est aussi par ailleurs (évidemment !) une mise en abyme de soi, un miroir tendu à tout son être, une tentative d’illuminer sa part obscure, un jeu de questions infinies.
Un projet de haut niveau, une totale réussite !
 
Markeret
biche1968 | 5 andre anmeldelser | Mar 2, 2021 |
Avec cette fois pour focale l'immigration clandestine, les deux réalisateurs de "Intouchables" ou "Hors-normes" offrent un film modeste et assez inabouti. Le jeu convaincant d'Omar Sy constitue le sel et le seul véritable intérêt du film, en vérité. Difficile de ne pas être agacé par ailleurs par le jeu chuchotant de Charlotte Gainsbourg, interprétant une cadre qui essaie de se remettre d'un burn-out.
On tâcherait vainement d'identifier dans ce film les ingrédients de la recette qui fait des deux autres films mentionnés une réussite (à savoir, la vivacité des situations et des dialogues, le fil subtil entre gravité et drôlerie) car le scénario, beaucoup plus mou et moins maîtrisé, ne fait pas mouche.
Le film se regarde sans désagrément, sans pour autant apporter grand-chose. D'où un sentiment de déception et même une certaine irritation face à la richesse et à la complexité d'un thème très insuffisamment et parfois maladroitement traité.
 
Markeret
biche1968 | Dec 31, 2020 |
Un film énergique, bien rythmé, généreux et très bien dirigé sur la prise en charge de l'autisme. Quand on connaît la difficulté du traitement de cette maladie aussi diverse et complexe, on a peine à imaginer que le défi du combat à mener puisse se situer avec encore plus de force au sein d'une association, contre un Etat hypercentralisateur, dictateur de normes et en réalité impuissant.
Le mode de la comédie convient particulièrement bien à la démonstration rendue plus efficace par la légèreté du ton général du film.
Vincent Cassel et Reda Kateb sont prodigieux en personnages que leur esprit hyper-responsable fait apparaître irresponsable aux yeux de ceux qui garantissent le respect des normes et des règles (scènes très réussies avec les inspecteurs de l'IGAS!).
Pour soigner des maladies dont on ignore à peu près tout, il apparaît pourtant indispensable d'expérimenter et de sortir du cadre. Ce film en fait une démonstration magistrale. C'est d'autant plus fort quand on sait que le film (mi-documentaire) est le fruit d'une situation réelle dans laquelle l'Etat a accepté de lâcher sa mission d'empêcheur de tourner en rond pour reconnaître le travail accompli et son incapacité à fournir une alternative.
Un film réussi et très utile !
 
Markeret
biche1968 | Oct 21, 2020 |
Una boda de lujo en un castillo francés del siglo XVIII se les va de las manos a sus responsables. El principal encargado es Max (Jean-Pierre Bacri) un organizador de bodas que en esta ocasión se enfrenta a una celebración de alto standing nada menos que en un castillo. Todo parece estár perfectamente orquestado para que el evento sea un éxito: camareros, orquesta, menú, DJ y decoración floral, pero a cada momento surgen tropiezos que hacen que el resultado roce lo catastrófico.(FILMAFFINITY)
 
Markeret
bibliotecayamaguchi | Jun 21, 2018 |
Staff pic de Berengere Sava!
 
Markeret
AFNO | Feb 15, 2018 |
Wow! What a story! Well done!
 
Markeret
2wonderY | 6 andre anmeldelser | Dec 28, 2017 |
Quasi amici
Intouchables
Fr. 2011
GENERE: Comm. DURATA: 112′ VISIONE CONSIGLIATA: T
CRITICA: 3,5 PUBBLICO: 5
REGIA: Olivier Nakache, Eric Toledano
ATTORI: François Cluzet, Omar Sy, Anne Le Ny, Audrey Fleurot, Clotilde Mollet

La commedia nasce da una dolorosa storia vera, narrata in Il diavolo custode del duca Philippe Pozzo di Borgo, dirigente della Pommery, storia che passò in TV nel 2003 in un documentario di Mireille Dumas. Enorme successo in patria, il film è stato venduto in 40 paesi, USA compresi (box office mondiale: 350 milioni di dollari). È la storia del nobile, ricco, colto Philippe, paralizzato dal collo in giù per un incidente di parapendio e colpito dalla morte per tumore dell'amatissima moglie, ma che non ha perduto l'attaccamento alla vita. Lo aiuta il suo badante Driss, immigrato algerino all'estrema periferia di Parigi, appena uscito dal carcere, che diventa il suo “diavolo custode”. Il loro rapporto di dipendenza reciproca e lo scontro tra le 2 culture si trasforma in un legame di amicizia solido eppur turbolento, attraverso episodi ora comici ora commoventi. Basta la sequenza iniziale dei 2 che, a bordo di una Maserati, percorrono a 200 km all'ora le stipate strade parigine, inseguiti dalla polizia, a dare il tono del film. In fondo, Philippe e Driss si aiutano a sopravvivere in un ambiente dove regnano l'egoismo e l'imbecillità. Avrebbe torto chi trovasse il film una piacevole utopia perché, invece, anche nella sua malinconia di fondo, è radicato nella realtà della Francia di oggi. David di Donatello per il miglior film dell'Unione Europea.

AUTORE LETTERARIO: Philippe Pozzo di Borgo
 
Markeret
omar.cominelli | 6 andre anmeldelser | Dec 28, 2017 |
A rich paralyzed man hires a caregiver with no training or experience.

Concept: D
Story: C
Characters: B
Dialog: B
Pacing: B
Cinematography: B
Special effects/design: B
Acting: B
Music: B

Enjoyment: B

GPA: 2.7/4½
 
Markeret
comfypants | 6 andre anmeldelser | May 30, 2017 |
Een tot zijn nek verlamde Parijse miljonair, Philippe, wordt verpleegd door de brutale en positieve Senegalees Driss die afkomstig is van de banlieues. Driss heeft absoluut geen medelijden met zijn baas maar hij geeft hem zijn levenslust terug.
 
Markeret
pwrtt | 6 andre anmeldelser | Dec 22, 2016 |
Énorme succès en salle à sa sortie, ce film mérite-t-il l'incroyable engouement qu'il a suscité?
Et bien oui, car il s'agit d'une comédie véritablement réussie, portée par deux comédiens exceptionnels : le jeune Omar Sy dont la carrière cinématographique éclata de manière fulgurante du jour au lendemain et François Cluzet, en tétraplégique richissime qui retrouve goût à la vie grâce au recrutement d'un auxiliaire de vie improbable.
Le duo fonctionne à merveille grâce à un scénario assez décapant, jamais mièvre, plutôt solide et soutenu, qui parvient à déjouer les pièges que ce sujet casse-gueule autour du handicap pouvait tendre à l'envi.
Il est intéressant et troublant de savoir que ce film a été réalisé à partir d'un fait réel, tant on se dit que ce type d'histoire ne peut relever que d'une fiction pure!
Une bonne surprise.
 
Markeret
biche1968 | 6 andre anmeldelser | Dec 12, 2014 |
Den ene etter den andre har vært fra seg av ovasjoner etter å ha sett denne filmen, og da også Solgunn betegnet den som en perle, var dette faktisk avgjørende for at jeg ikke kunne vente til DVD´en kommer. Nå har også jeg sett den, og jeg er ikke i tvil: jeg melder meg inn i halleluja-koret selv: Fantastisk film på alle mulige vis!

Philippe er mangemillionær og har blitt lam fra nakken og ned etter en paragliderulykke. Resten av sitt liv må han sitte i rullestol, men dette forhindrer ikke at han har et ønske om å få maksimalt ut av det livet han nå har til disposisjon. Han har et helt batteri av tjenestefolk rundt seg - folk som ikke vet hva godt de kan gjøre for ham. Og Philippe er en enkel "pasient" i så måte! Ikke bare er han en blid fyr med både humor og glimt i øyet, men han er et gjennomgodt menneske som aldri ville finne på å se ned på noen. Han ønsker seg en personlig assistent som kan hjelpe ham gjennom dagliglivets gjøremål.

På venterommet sitter en rekke kandidater som er innkalt til intervju til pleieassistentjobben. Alle er menn, og alle er ... utrolig kjedelige! Med ett hederlig unntak ... Driss er farget og han befinner seg ikke der for å få en jobb, men for å få et stempel på et dokument slik at han kan fortsette å heve arbeidsledighetstrygd. Mot alle odds er det nettopp Driss Philippe ønsker å ansette, og dermed begynner moroa. For ikke bare blir det tidvis fullstendig kræsj mellom ulike sosiale klasser, men også mellom en mann som har mye kunnskaper om både musikk, kunst og litteratur og en som egentlig ikke har peiling på noe. Akkurat dette at Driss noen ganger fremstilles som litt klumsete og dum, har fått enkelte til å hevde at filmen er rasistisk. Det er etter mitt skjønn en stor misforståelse, fordi Driss virkelig blir håndtert med den største respekt og ikke minst varme av sin oppdragsgiver. Jeg flirte meg fullstendig fillete gjennom alle episodene i filmen, og høydepunktet var da Philippe hadde leid inn et symfoniorkester til bursdagen sin og Driss kjente igjen de fleste klassiske stykkene som ble spilt - "men det er jo Tom & Jerry-musikken", "og det er pausemusikken til opplysningen" osv. Jeg fikk faktisk deja vu til første gang vi så Disneys "Fantasia" med ungene for over 10 år siden. Etterpå bidro Driss til å tine opp den formelle og noe stive stemningen blant bursdagsgjestene.

Som alle virkelig gode komedier, er det et alvor bak all latteren. "De urørlige" er ikke noe unntak i så måte. For om Driss er en morsom og kul fyr, så kommer han fra et miljø med mye sosial elendighet i Paris. Samtidig blir filmen, som er basert på en virkelig hendelse, en påminnelse om at man ikke skal være så redd for å la to såvidt ulike verdener som dem Philippe og Driss representerer, møtes. Her kan til og med vennskap, tillit og varme oppstå! Filmen er en sjarmbombe av dimmensjoner, og selvsagt er det ikke ueffent at hovedrolleinnehaverne er helskjønne - hver på sitt vis. Jeg gir terningkast seks til denne filmen!

Innspilt: 2011
Originaltittel: Intouchables
Nasjonalitet: Frankrike
Genre: Komedie
Skuespillere: François Cluzet (Philippe), Omar Sy (Driss), Anne Le Ny (Yvonne), Audrey Fleurot (Magalie), Clotilde Mollet (Marcelle), Alba Gaia Bellugi (Elisa), Cyril Mendy (Adama), Christian Ameri (Albert), Marie-Laure Descoureaux (Chantal), Gregoire Oestermann (Antoine),
Spilletid: 112 min.
 
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Rose-Marie | 6 andre anmeldelser | Dec 20, 2012 |
Philippe, un aristócrata que se ha quedado tetrapléjico a causa de un accidente de parapente, contrata como cuidador a domicilio a Driss, un inmigrante de un barrio marginal recién salido de la cárcel. Aunque, a primera vista, no parece la persona más indicada, los dos acaban logrando que convivan Vivaldi y Earth Wind and Fire, la elocuencia y la hilaridad, los trajes de etiqueta y el chándal. Dos mundos enfrentados que, poco a poco, congenian hasta forjar una amistad tan disparatada, divertida y sólida como inesperada, una relación única en su especie de la que saltan chispas. (FILMAFFINITY)
 
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bib.arboc | 6 andre anmeldelser | Dec 2, 2013 |
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