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Indlæser... Œuvresaf Maxime Gorki
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Google Books — Indlæser... GenrerMelvil Decimal System (DDC)899Literature Literature of other languages Other Literature: Pacific Islands, Basque, Artificial Languages, Georgia, MesopotamiaLC-klassificeringVurderingGennemsnit: Ingen vurdering.Er det dig?Bliv LibraryThing-forfatter. |
> Niqueux Michel. Maxime Gorki. Œuvres. Édition publiée sous la direction de Jean Pérus et Guy Verret, avec la collaboration de Rose Lafoy, Marc Pradoux et André Stratonovitch. 2005.
In: Revue Russe n°28, 2006. Le XXe congrès et la culture. pp. 95-96. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/russe_1161-0557_2006_num_28_1_2293_t1_0095_0000_1
> Maxime Gorki : Proposé dès 1927 par le pouvoir stalinien à l'admiration des masses, Maxime Gorki n'a guère de chance d'intéresser quand les victimes et dissidents, longtemps occultés, reviennent en lumière. Il serait injuste cependant de ne pas prendre en compte à sa juste valeur une oeuvre dont l'authenticité autobiographique et la force stylistique peu commune (Tchekhov le félicitait pour son sens de la plastique : "Quand vous représentez un objet, vous le voyez et le palpez !") justifient la reprise de ces textes parus entre 1894 (Mon Compagnon) et 1913 (Enfance, première étape d'une trilogie ainsi segmentée). Ne proposant que de nouvelles traductions, cette édition courageuse mérite d'imposer une écriture polychrome et complexe, mais toujours aisée.
--Le Monde
> CE QU’IL RESTE DE GORKI
OEUVRES, de Maxime Gorki Gallimard, « La Pléiade » Paris, 2005, 1737 pages — Dans le Nouveau Dictionnaire des auteurs de Laffont-Bompiani. on trouve cette phrase de Tchekhov à propos de Gorki: « Je pense que viendra le temps où les oeuvres de Gorki seront oubliées, mais lui-même ne sera certainement pas oublie au bout de mille ans. »
Qu’en est-il soixante-dix ans après sa mort ? Il reste un auteur important de la littérature russe du vingtième siêcle. Le lit-on ? On peut le croire. La Mère, Enfance. Foma Gordiev. certes. Des troupes de répertoire montent un peu partout dans le monde les Bas-Fonds.
Pas tout à fait l'oubli, donc. Une rumeur d'intérêt persiste, que l'édition des OEuvres dans la collection de la Pléiade devrait raviver.
Quant à l'homme Gorki, son parcours tellement chaotique, sa participation dans l'histoire politique de la Russie, puis de l’URSS, faite de revirements inattendus, de volte-face, en font un personnage de premier plan. On ne connaîtrait plus ses oeuvres qu’il faudrait tenir compte de son action, de son voyage aux Etats-Unis après l'échec de la Révolution de 1905, de sa presque réconciliation avec Staline, de sa participation au premier congrès des écrivains soviétiques, de sa rencontre avortée pour cause majeure avec une délégation d’écrivains français. Gide en tête.
Comme le rappellent Jean Pérus et Guy Verret dans leur introduction à ce choix d’oeuvres de Gorki : « A l'instar des populistes qui n'ont cessé de le soutenir, il est porté, dès qu'il peut, à soulager chaque détresse et participe constamment à des oeuvres collectives, dont il est souvent l’initiateur : société de secours aux femmes dans le besoin, effort pour la réinsertion des prostituées, soutien aux Juifs. etc. »
Dans La Mère, une femme s'engage dans la lutte révolutionnaire par amour pour son fils. En épousant la cause, elle parvient à transformer sa foi religieuse en un credo politique.
Confession est le récit, un peu longuet, de la vie d'un bâtard à la recherche de vérité. Après des séjours dans différents monastères, il trouvera Dieu chez les ouvriers d'obédience socialiste. Après la corruption des moines, paillards, usurpateurs, la lutte quotidienne pour l’émancipation.
Pérus et Verret rappellent que, sans Tchékhov, Gorki n'aurait probablement pas écrit La Mère et L'Enfance. « Vous sentez excellemment. vous avez le sens de la plastique, c'est-à-dire que, quand vous représentez un objet, vous le voyez et le palpez. », lui écrivait l'auteur de La Steppe.
D'où il ressort que la prose souvent touffue de Gorki nous retient à cause très souvent de ses outrances. Les personnages de Gorki ont une vie intérieure intense, mais ils évoluent dans un milieu physique qui est décrit avec précision. Le narrateur de Confession multiplie les détails, ne va pas toujours à l'essentieL, mais il ne nous ennuie jamais. A moins qu'on ne tienne les credo politiques trop élaborés et nettement naïfs pour insupportables à la lumière de nos vérités de 2006. (Gilles ARCHAMBAULT)
--Le devoir, 8 avril 2006