Egon Schiele (1890–1918)

Egon Schiele was born in Austria on June 12, 1890. He developed a passion for drawing and painting early, and his teachers advised his family to send him to the Academy of the Visual Arts in Vienna, which he entered at age 16. By 1908, at only age 18, Schiele was given his first public exhibition. He died tragically young in 1918 from the Spanish influenza epidemic.

In his brief life, Schiele was considered to be a major figurative painter of the early 20th century. His work is noted for its sexuality and self-portraits, including nude self-portraits. The twisted body shapes and the expressive line that characterize Schiele's paintings and drawings marked him as an early exponent of Expressionism.

This coffee-table style book includes plates of his paintings, watercolors and drawings as well as biographical material. Those who peruse his work will be struck by the intensity of his work and by how much it seems to reveal about his preoccupations and obsessions. This book is a must for fans of the Viennese Expressionist movement and art lovers generally.… (mere)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Schiele-Je-peins-la-lumiere-qui-vient-de-tous-les...

> JE PEINS LA LUMIÈRE QUI VIENT DE TOUS LES CORPS, de Egon Schiele. — « Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois » est le sous-titre de ce petit livre précieux où « les joies sont tantôt gaies, tantôt mélancoliques ».
On connaît le peintre autrichien du début du XXe siècle, admirateur et ami de Gustav Klimt, brièvement proche de la Sécession viennoise avant de tracer sa route et d’affirmer son style, unique. On connaît les silhouettes sur fonds monochromes, les nus provocants, les corps maigres, les mains aux doigts fins et immenses, les expressions d’insolence et d’effroi qui fixent celui qui regarde. On connaît les autoportraits dans lequel Schiele ne se contente pas de se mettre en scène mais creuse inlassablement les apparences pour cerner au plus près l’intériorité et l’angoisse qui l’habite.
Dans les poèmes de ce petit livre, beaucoup d’autoportraits aussi, « avec dedans, dans l’âme, une douleur émue », un rapport vital avec la nature, des « arbres aboyeurs », un « champ orange d’herbe verte et grise », « des troncs d’yeux denses », la couleur des saisons, « le soleil généreux », et l’air, le souffle qui donne vie.
Les lettres - à son oncle qui l’a élevé, à sa mère, à sa femme, à sa soeur et à son meilleur ami - disent son ambition artistique, son exigence, son orgueil parfois, son honnêteté toujours. Schiele est un peintre anti-conformiste et révolté, qui ne négocie pas avec l’indépendance et paiera de beaucoup d’incompréhension son aspiration à la liberté créatrice. La souffrance et le tourment ne cèdent jamais, la mort rôde, mais « je dois mettre de la vie dans ma vie », s’exclame-t-il. Et c’est bien cette « vie mortelle », ce désir non pas seulement de donner, mais de s’offrir qui nous émeuvent si profondément.
« Impuissante est la tourmente de la pensée, absurde, inapte à offrir des idées. Éditions Agone.
—Les Carnets du Yoga, (376), Avril 2019… (mere)