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François BégaudeauAnmeldelser

Forfatter af The Class

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Contre la peine de mort.
 
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marievictoire | 15 andre anmeldelser | Feb 19, 2024 |
C’est en écoutant une interview de l’auteur que j’ai eu envie de lire ce livre. L’idée de décrire un amour tout simple en quelques pages était intéressant. Je ne suis pas complètement convaincue du résultat, il me semble que c’est plus une vie qu’un amour qui est raconté, mais le titre était déjà pris, peut-être… Jeanne et Jacques bâtissent leur vie ensemble, c’est un amour en forme de compagnonnage, sans passion, sans effusion, sans crise non plus, c’est une autre forme d’amour, plus sage, plus calme, une forme d’amour qui ne donne pas beaucoup matière à littérature ou à film.
Mais à force d’être dans l’euphémisme, j’ai l’impression que François Bégaudeau passe un peu à côté de son sujet. Il saute par-dessus les moments qui pourraient être importants bien qu’infimes pour en fait parler des grandes étapes de la vie de ces deux personnages, et il me semble que ce n’est pas tout à fait la même chose.
Une bonne idée, mais dont la réalisation ne m’a pas vraiment convaincue, donc.
 
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raton-liseur | 1 anden anmeldelse | Nov 11, 2023 |
A en croire ce que j’avais appris, ce livre est un véritable tour de force, un exploit ! On m’avait dit (et j’avais cru) qu’il était impossible de raconter le bonheur. Ce livre magnifique vient casser ce mythe !

C’est beau et tendre, ça ne veut pas dire que des malheurs n’y ont pas leur place, mais c’est bien une histoire heureuse dont il s’agit. Pas même de suspense inutile, c’est inscrit au dos en première ligne, ce livre raconte deux vies, il raconte l’amour.

Un vrai bonheur !
 
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noid.ch | 1 anden anmeldelse | Oct 3, 2023 |
Le pauvre Thomas aimerait bien baiser, mais il ne sait pas vraiment comment aborder les femmes. Mais bon, il propose quoi le Thomas ? Et attention, en plus, il faudrait quand même qu’elle soit jolie et pas trop grosse !

Une bande dessinée sur ces pauvres hommes qui se lamentent parce qu’ils ne savent plus comment faire.

… Les pauvres chouchous

Non, vraiment… difficile d’adhérer
 
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noid.ch | Jul 28, 2023 |
Acquistato sulla spinta del successo raccolto dall'adattamento cinematografico, è stato uno dei libri piú insulsi e vuoti che abbia mai letto. Il nulla impaginato.

Il film, che ho visto dopo, è altrettanto inconsistente.

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Demistocle | 15 andre anmeldelser | May 19, 2023 |
The Class (Movie Tie-In Edition) by Fran
 
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arosoff | 15 andre anmeldelser | Jul 10, 2021 |
n professore racconta in prima persona un anno di insegnamento in una scuola media. Il tragicomico resoconto di un'esperienza in cui il fallimento è narrato con uno strepitoso senso dell'ironia.
Pur nella frustrazione.
 
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kikka62 | 15 andre anmeldelser | Feb 20, 2020 |
L'auteur s'adresse aux bourgeois et les prend à partie sur tous les aspects de leur appartenance à la "caste".
Le style est particulier : le livre ne se scinde pas en x parties mais en de nombreux paragraphes plus ou moins précédés d'un titre, phrase, ... La lecture est parfois désagréable, style à l'emporte-pièce.
Il fait référence à de nombreux moments de sa vie au cours desquels il s'est "frotté" aux bourgeois.
Il s'adresse à chacun d'eux : Macron (?), collègues, amis, ...
Lecture pas très agréable mais fond intéressant.
 
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Catherine93 | Apr 28, 2019 |
Una serie di aneddoti non noiosi, ma purtroppo eccessivamente frammentati e collegati in modo eccessivamente blando, abbassando di molto la qualita' dell'opera. Mi sembra di aver notato anche palesi errori di traduzione.
 
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Mlvtrglvn | 15 andre anmeldelser | Jan 5, 2018 |
Recueil de nouvelles.
 
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delphine6232 | Nov 6, 2016 |
François and his fellow teachers prepare for a new year at a high school in a tough neighborhood. Armed with the best intentions, they brace themselves to not let discouragement stop them from trying to give the best education to their students. Cultures and attitudes often clash in the classroom, a microcosm of contemporary France. Palme d'Or for Best Picture, Cannes, 2008.
 
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AFNO | 2 andre anmeldelser | Sep 23, 2016 |
Pas mal, mais style difficile à suivre parfois
 
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CathCD | 15 andre anmeldelser | Jan 16, 2016 |
This was a challenging read for me. Much of this book -- the low morale and negativity of the teaching staff, the reactive and thoughtlessly disciplinarian classroom culture, the early labeling and trackingof students -- rang very true for my teaching experience in France (though thankfully not universally), and I appreciated the book's keen eye toward the postcolonial and racial dynamics at play. It was hard, though, to read about a teacher floundering like this, especially in the frequent moments where the narrator let his exhaustion and anger get the better of him.

Overall, I quite liked Begaudeau's simple, ironic writing style -- I would have liked to read this one untranslated.½
 
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Tafadhali | 15 andre anmeldelser | Dec 6, 2015 |
I learnt a lot of new vocabulary with this one! Loved being inside the head of this fallible but ultimately brilliant, inspiring and intuitive teacher. His foibles made the truth of the account all the more evident. Fabulous stuff. (Also François Bégaudeau is outrageously gorgeous. Beside the point I suppose, but YUM!)
 
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Vivl | 15 andre anmeldelser | Apr 8, 2013 |
http://notrebvc.blogspot.com/2011/12/francois-begaudeau-la-blessure-la-vraie.htm...

Juillet 86. François à quinze ans et passe quelques jours de vacances dans sa maison de Saint-Michel-en-L’Herme. Il l’a quitté à sept ans depuis son déménagement à Nantes et y revient tous les étés. Cet été « Le Nantais », comme l’appellent ses anciens amis, a un objectif : trouver une fille et enfin réussir à coucher. Il a entendu à la radio que les garçons ont leur premier rapport sexuel à quinze ans et il ne souhaite pas déroger à cette norme pesante. Mais rien ne se déroule comme prévu. Tous les éléments sont contre lui : un bouton d’acné pousse juste au mauvais moment, un tournoi de tennis gâche des heures précieuses pour sa recherche, des copains moins timides que lui et peu loyaux, une ex qu’il faut esquiver parce qu’elle ne couche pas, etc. Le suspens opère assez rapidement : François réussira-t-il à coucher ? Il est difficile du reste : il ne couchera pas avec une fille plus jeune que lui, ni plus laide. Quinze ans et onze sur vingt minimum.

A travers cette histoire rigolote et macho, Bégaudeau réussit à trouver le ton juste pour qu’on saisisse parfaitement les états d’âme du narrateur. Tout sonne juste, rien n’est forcé. A cet âge ou coucher devient une obsession, chaque pensée est dirigée vers cet objectif, chaque action doit être stratégiquement murie. Il n’y a pas de place pour le hasard. Pas le temps. Bégaudeau montre bien cette urgence. Le problème vient de la confiance en soi, mais c’est un cercle vicieux. Ceux qui réussissent à draguer les filles sont ceux qui ont confiance parce qu’ils ont déjà couché. Donc ils coucheront encore, et laisseront les non initiés dans leurs doutes.

François est en décalage social avec ses anciens amis : c’est un intellectuel qui entre en seconde générale, qui a 17,1 de moyenne en anglais, qui écrit des poèmes, qui est communiste tendance léniniste et qui lit Blaise Pascal. Ces qualités ne lui seront d’aucune aide pour coucher, à part les poèmes, peut-être. Dans le village, les jeunes boivent des Kros chez Gaga. Autour du baby où règne Tony le prophète, il y a Hicham le noir du village, Tipaul le simplet, Joe le dragueur, Eddy le roi de la vanne, Mylène la fille pas farouche, etc. Chaque personnage est attachant et permet des situations assez drôles. De même pour les partenaires éventuelles, on saisit bien les difficultés que ressent François. Charlotte est trop bourgeoise et trop belle pour lui. Céline est seulement un onze et ne sait pas combien de temps elle a mis pour écrire Voyage au bout de la nuit. Émilie et Cathy veulent bien flirter avec lui mais Émilie ne couche pas et Cathy est trop jeune. Julie, la mystérieuse solitaire de dix-sept ans semble être le meilleure parti, mais non.

Le roman est traversé par des réflexions de La Baquet, la vieille du village qui connait tous les potins et les mythes de la région. De même, Bégaudeau se souvient des objets (cassette Agfa 90 minutes) des œuvres culturelles et des modes de 86, sans pour autant en faire une époque bénie ou au contraire ridicule. « En 86 la France imite les pédés en prenant des voix aigues et en cassant le poignet. Ca lui passera. En partie. » « Père et fils le même crocodile au sein, qu’ils délaisseront dans cinq-six ans quand les jeunes Arabes l’adopteront, je vois ça d’ici. » Comme dans Entre les murs, Bégaudeau retranscrit magnifiquement l’oralité dans les dialogues. Une fois encore, on est troublé par la justesse. Et Bégaudeau se permet quelques confidences sur son propre tempérament. Trop bavard lorsqu’il est gêné, « en 86 j’en suis déjà à préférer précéder une honte plutôt que la subir », « le n’importe quoi durable plutôt qu’une gène ponctuelle, c’est un choix perdant et c’est le mien. ».

Un seul bémol cependant. Je n’ai pas été séduit par la dernière partie du récit. Bégaudeau conclue son roman sur le coup de folie d’un cinéaste parisien. Dans de longs monologues, ce cinéaste montre que la réalité n’est pas réelle, que le cinéma n’est pas toujours filmé. Bégaudeau s’amuse comme un petit fou, mais tout seul, en tout cas pas avec moi. J’ai l’impression qu’il perd toutes les qualités qui font le charme de ses romans : le ton n’est plus juste et il essaye d’appuyer une thèse selon laquelle le roman n’est pas autobiographique car c’est une fiction. Au niveau du style, Éric Reinhardt aurait pu réussir ce personnage qui devient fou, mais ce n’est pas le terrain de jeu de Bégaudeau. A part ces quelques dernières pages, une pirouette pour ne pas conclure, ce roman quoique léger est très bon. Bien écrit, drôle et juste. Si Bégaudeau écrit si bien l’adolescence, c’est peut-être qu’il n’en est jamais sorti. Ce qui expliquerait pourquoi depuis vingt ans il n’a plus cessé de rire.
 
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Babou_wk | Dec 29, 2011 |
Teacher and novelist François Bégaudeau plays a version of himself as he negotiates a year with his racially mixed students from a tough Parisian neighborhood.
 
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afseattle | 2 andre anmeldelser | Oct 31, 2011 |
Il solito racconto di un anno di scuola stavolta si arricchisce della presenza di studenti immigrati e che vivono in situazioni difficili, che comunque rimangono sempre sullo sfondo, lasciate all'intuizione del lettore.
Si scopre così che la scusa della penna che perde inchiostro è quasi universalmente usata, quando ci si vuole alzare per andare in bagno o al cestino della carta straccia.
Si scopre anche, ahimé, che dove in Italia l'insegnate è tuttofare (multitask, siamo moderni!), in Francia gli studenti della scuola dell'obbligo beneficiano della presenza di consulenti pedagogici, psicologi e tutors. E tra i provvedimenti a disposizione del consiglio di disciplina c'è l'espulsione dalla scuola.
Il peggior ritratto della scuola francese diventa così, per noi poveri insegnanti italiani, diventa quasi un sogno irrealizzabile.
 
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aleguc | 15 andre anmeldelser | Jul 14, 2010 |
Dopo aver visto il film mi aspettavo qualcosa di meglio. Qualche spunto piacevole ma no è particolarmente incisivo.½
 
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permario | 15 andre anmeldelser | Nov 10, 2009 |
Le quotidien d'un prof de français dans un collège parisien du 19ème arrondissement de Paris.

Je voudrais tout d'abord faire remarquer que, à la différence de beaucoup d'autres, je n'ai pas eu l'occasion de voir le film. Pourtant je suis satisfaite d'avoir abordé la question par le livre, qui montre un écrivain intéressant, doué d'un sens à la fois caustique et poétique de la langue (certaines formules, certains raccourcis sont inoubliables, ainsi que les dialogues hilarants en salle des profs!). Son parti pris de montrer “froidement” comment ça se passe, de mettre à plat sans commentaires, jugements ni justifications rend le contenu plus accessible et intéressant que s'il fallait le débarbouiller d'abord d'une couche idéologique quelconque. Cela dit, lorsqu'on en arrive, précisément, à parler du contenu... On a tendance à aligner les adjectifs dans le sens du catastrophisme: terrifiant, consternant, lamentable. Comment des élèves de second cycle peuvent-ils se montrer aussi ignorants des règles les plus élémentaires du français écrit et parlé, du sens des termes les plus courants de la langue française? A quoi l'école leur a-t-elle servi durant les 7, 8 ou 9 ans qu'ils y ont passés? De garderie? A quoi les prépare-t-elle donc: au chômage, à la criminalité? Toutefois je ne suis même pas sûre qu'il s'agisse là de l'aspect le plus affligeant. Ce qui saute aux yeux à la lecture du livre, c'est l'autoritarisme du système scolaire, sa conception bêtement disciplinaire des rapports élèves - enseignants. Voici un prof qui s'adresse à ses élèves avec mépris, qui manie la violence verbale, qui fonctionne en permanence à l'intérieur d'un système de punition/répression; est-il contrôlé, critiqué, rappelé à l'ordre par sa hiérarchie? Pas le moins du monde. La hiérarchie lui donne raison (ah, ces “exclusions à but éducatif”, pour “permettre aux élèves de se reconstruire”!), et d'après les plaintes des collègues en salle des profs, on peut s'imaginer que ces derniers répondent aux mêmes problèmes de la même façon. Mais vient-il un seul instant à l'esprit de ces profs que quand l'institution scolaire manque de respect aux élèves, ils lui répondent de la même façon? Que le recours à la sanction en dit beaucoup plus long sur l'incapacité du système à proposer aux élèves une éducation accessible que sur l'incapacité de ces derniers à se couler en silence dans un moule autoritariste, élitiste, inadapté, fondé sur des conceptions pédagogiques préhistoriques? Lorsque l'on échoue à communiquer un certain contenu à un certain public, on peut choisir entre deux conclusions: soit c'est la faute du public (bête, inculte, indiscipliné...), soit... c'est la faute du contenu, inadapté à ce public. Essayez un instant de transposer cette déclaration au monde du travail, à celui de la com: quelle réponse y apportera-t-on? Loin de moi l'idée de tenir les profs responsables de l'échec scolaire, ou de nier l'énorme effort qu'ils accomplissent au quotidien dans des conditions souvent difficiles, ou encore de considérer systématiquement les collégiens à travers des lunettes roses. Mais cessons de sacrifier les élèves au profit du système...
Bref, on cauchemarde! On grimpe aux murs! (ces mêmes murs entre lesquels on se trouve coincés dans le livre, pour ne pas dire emprisonnés) Et à force, je me suis retrouvée au plafond un certain nombre de fois au cours de ma lecture. En conclusion: intéressant, surtout si le livre provoque un véritable débat de fond autour de l'Education nationale (quels contenus, quelles méthodes pédagogiques, quels publics), plutôt que sur l'éternelle question des inégalités (fort intéressante par ailleurs, mais assez hors sujet ici).
 
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ccf | 15 andre anmeldelser | Jul 23, 2009 |
Bégaudeau (Jg 1971) war Lehrer für Französisch und Literatur. Der Roman schildert den ganz normalen Alltag an einer Schule mit hohem Migrantn Anteil. Die Lehrkräfte sind überfordert und können sich der Dreistigkeit der Jugendlichen nicht erwähren. Schulverweise sind an der Tagesordnung. Die Jugendlichen haben nahezu alle Migrationshintergrund und sind der Französischen Sprache nich wirklich mächtig./Leseprobe S. 68 ff) Es ist schier hoffnungslos Ihnen Grammatik näherzubringen, geschweige denn Literaturgattungen. Unter den Jugendlichen gibt es je nach Herkunftsland ausgesprochene Rivalitäten. DAbei werden vor allem die Asiatinnen schikaniert. Der Roman wurde verfilmt und erhielt die Goldene Palme in Canne 2008. Teilweise wiederholen sich die Szenen in gewissen Abwandlungen. Insgesamt ein bestechend authentisches Buch über eine auswegslose Gesellschaft. Das Buch kann in Auszügen im Unterricht ab ca. 8 Klasse eingesetzt werden.½
 
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Cornelia16 | 15 andre anmeldelser | Feb 2, 2009 |
Après des signatures comme Bernard Maris pour l'économie ou Michel Onfray pour la philosophie, l'iconoclaste série des antimanuels des éditions Bréal accueille François Bégaudeau pour un antimanuel de littérature assez malin.

À une critique frontale des manuels classiques, qu'il trouve plutôt bien faits dans l'ensemble, Bégaudeau préfère satisfaire au cahier des charges d'un "antimanuel" en se concentrant sur les thèmes que n'abordent pas les ouvrages scolaires et qu'il estime pourtant essentiels, à savoir les questionnements sur la définition de la littérature, sur son rôle, sa position, sur le plaisir qu'elle peut apporter au lecteur. Interrogations également sur l'écrivain et sur la langue.

J'ai trouvé le livre passionnant. Le propos qui aurait pu être assommant est allégé par la langue plaisante et intelligente de l'auteur qui essaie constamment de ne pas se prendre au sérieux : le texte est truffé de blagues de potaches (voir le lexique et les notes de bas de page auxquelles l'éditeur participe dans le même style) qui permettent de contrebalancer un sujet qui peut vite dériver vers un aristocratisme orgueilleux. Ce côté potache pourra en agacer quelque uns comme l'a été Pierre Assouline (cf. sa critique assassine sur son blog). Mention spéciale à l'étude des textes de Didier Wampa et au très drôle chat illustrant les début de chapitres. L'iconographie est abondante et de qualité.

Lisons Bégaudeau lecteur de Nietzche lecteur de Montaigne lecteur de Plutarque.
 
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aipotu | Jan 1, 2009 |
Le premier roman de François Bégaudeau tient en un seul paragraphe de 100 pages. C'est le discours que tient à ses joueurs l'entraineur d'une équipe de football sur le point de disputer les prolongations d'une finale de Coupe d'Europe. On pourrait reconnaitre le FC Nantes de la grande époque et son fameux jeux en triangle dont l'auteur s'est publiquement déclaré supporter.

Le technicien exalté déverse dans un flot de paroles un enchainement d'idées sur le foot et sur la vie, sur l'amour. Chaque théorie, chaque développement a ses reflets, ses illustrations dans l'histoire qu'il a vécu avec son aimée Julie, qui, malgré de louables et émouvants efforts, ne supportera pas les exigences du théoricien de l'amour.

Il faut jouer juste sur le terrain de foot comme dans une relation sentimentale. Il faut être dans l'instant, ne pas succomber aux idées reçues (que l'auteur ponctue dans le texte d'un "cotcotcot" de poule grégaire). À chaque circonstance correspond un geste juste permettant de propager le système de passes d'où émerge l'esthétique et l'efficacité du jeu d'équipe et la disparition des individualités. Système opposé à celui des adversaires du soir qui ne sont revenus à égalité qu' à la faveur de l'oubli de ces fondamentaux par ses joueurs.

Un roman idéaliste original et drôle.
 
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aipotu | Nov 30, 2008 |
Il libro e il film (Palma d'oro a Cannes) sono stati un po' gonfiati da una massiccia campagna pubblicitaria, comunque la rappresentazione di un gruppo di ragazzi extracomunitari che si confrontano con un professore volenteroso fra le mura di una scuola parigina risulta efficace. Il pregio maggiore è la capacità dell'autore di descrivere senza cadere in facili sociologismi (o psicologismi).
 
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gianoulinetti | 15 andre anmeldelser | Oct 27, 2008 |
Rythme enlevé (sans jeu de mots!), implication de l'auteur dans son sujet par l'intermédiaire de son style, c'est une montagne russe d'émotions.½
 
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Zuzka | Jan 11, 2008 |
Dans une langue moderne, François Bégaudau dresse un portrait sans complaisance ni démagogie d'une classe dans un collège de notre époque.

L'excellente idée est d'installer l'histoire dans le huit-clos de la salle de cours. On ignorera tout de la vie ce prof, confronté aux problèmes d'une jeunesse désemparée.

Un livre percutant, social et moderne !
 
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tom82 | 15 andre anmeldelser | Mar 26, 2007 |