En 1938, Blaise Cendrars a cinquante et un ans. Il est ℗± le bourlingueur ℗ , et l'un des ©♭crivains les plus connus du temps. Pourtant il est triste, et n'arrive plus © ©♭crire. Un soir, un ami lui pr©♭sente ©lisabeth Pr©♭vost. Elle a vingt-sept ans, a d©♭j© travers©♭ l'Afrique plusieurs fois ; elle est belle, riche, c'est une aventuri©·re. Pendant un an, Cendrars part vivre avec elle dans la for©®t des Ardennes, o©£ elle ©♭l©·ve des chevaux. Aupr©·s d'elle, il puise l'enthousiasme et se remet © l'¿uvre. Ils forment le projet d'un tour du monde © la voile, s'organisent. Mais c'est la guerre : Cendrars la quitte presque sans un mot, pour s'engager © nouveau. Ils ne se reverront pas. Nul ne sait ce qu'il y a eu entre eux pendant cette ann©♭e hors du temps, mais cette rencontre fugace, magique, fut importante pour tous deux. Dans des notes trouv©♭es apr©·s sa disparition, ©lisabeth Pr©♭vost ©♭crit : ℗± Blaise Cendrars est l'homme qui a le plus marqu©♭ mon c¿ur et mon esprit. ℗