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Indlæser... A French Novelaf Frederic Beigbeder
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Una suerte de memorias, un auténtico recorrido sentimental por la Francia de las cuatro últimas décadas, con prólogo de Michel Houellebecq. The term autofiction is debatable at the best of times, doubly so in a book which starts with the possibly fictional narrator, a TV presenter and novelist called "Frédéric Beigbeder", being arrested for an unwise (real?) attempt to recreate a famous (fictional??) scene from another celebrated work of autofiction, Lunar Park, by sniffing coke in the street from the bonnet of a parked car. Autofiction becomes auto fiction? Anyway, he takes advantage of the opportunity of a couple of sleepless nights in the cells where there's nothing else to do but plan out a new book in his head, and starts work on a memoir of his childhood and early life. He's always maintained that he remembers little or nothing about his childhood, but once he starts chipping away at the one or two clear recollections he has, more emerges and he begins to build up a coherent picture. But he does point out several times along the way that he's a novelist, and that's what novelists do - we shouldn't necessarily take it all literally. In parallel, we get a rueful, self-mocking account of his detention and processing by the legal machine. On the whole, he's quite sympathetic to the police who arrest him and conduct the initial interviews - he is there because he did something stupid, and they are doing their jobs seriously and professionally. But he does start getting rather bitter and sarcastic when his detention is extended to a second day because the public prosecutor insists on handling all dossiers of "well-known people" personally, and when he's transferred to the antiquated dungeons of the Dépôt on the Ile de la Cité for this purpose. Beigbeder's account of his family background is witty and interesting, for the most part, and sometimes it almost reads like a privileged bourgeois counterpart to Annie Ernaux's Les Années (a book he refers to a couple of times). She writes about French history since the fifties in the light of her middle-class guilt at being pulled away from the working-class culture of her parents through education and career; Beigbeder is telling us the same story, but from the point of view of a wealthy, patrician family whose values are made increasingly irrelevant by post-war social changes. And, whilst she remembers the songs and the films and the consumer products, he remembers meeting the people who made them at his father's parties. But there's also a strong element of narcissistic self-pity, rather like the mixture of celebrity boasting and poor-little-genius self-abasement that makes reading Stephen Fry so irritating. Beigbeder is a step ahead of Fry in that he's aware that we're not likely to have much sympathy for his situation as a child of divorced parents when he describes the exotic holidays he was taken on by both his father and his stepfather, the cocktail parties with models and record producers, and all the rest of it. Not to mention his own subsequent career as an absentee father and serial divorcee. He admits to some of his own vulnerabilities, but knowing that he cries readily in front of the TV doesn't really give us any reason to think less badly of him. His one real redeeming feature, as far as we can see from the book, is that he's a witty and sophisticated writer. Sometimes that isn't enough. Au sortir d’une boîte de nuit, le narrateur est arrêté et passe deux jours en préventive. L’occasion pour celui qui pensait ne pas avoir de souvenirs d’enfance de réveiller son passé. Un roman autobiographique qui raconte une génération et une époque, des lectures et des musiques, des événements marquant ou des détails anecdotiques. Un livre à la fois grave et analytique, plein d’humour et d’autodérision, dans une langue concise et adepte des formules bien tournées. > Babelio : https://www.babelio.com/livres/Beigbeder-Un-roman-francais/137576 > Psychologies magazine : https://fr.calameo.com/books/000048378bf6d93a97b95 > « C’est l’histoire d’un grand frère qui a tout fait pour ne pas ressembler à ses parents, et d’un cadet qui a tout fait pour ne pas ressembler à son grand frère. C’est l’histoire d’un garçon mélancolique parce qu’il a grandi dans un pays suicidé, élevé par des parents déprimés par l’échec de leur mariage. C’est l’histoire d’un pays qui a réussi à perdre deux guerres en faisant croire qu’il les avait gagnées […]. C’est l’histoire d’une humanité nouvelle, ou comment des catholiques monarchistes sont devenus des capitalistes mondialisés. Telle est la vie que j’ai vécue : un roman français. » — F.B. > Il recèle des pages splendides. Ce qu’il a perdu en agressivité, il l’a gagné en sophistication. En lyrisme, même. […] son humour est intact. —L’Express. > Un roman français est sans aucun doute le meilleur roman de Frédéric Beigbeder, le plus sincère, le plus touchant. —Les Échos. > Un roman français est un roman, français, où les fulgurances sur le temps passé côtoient les complaisances sur le temps présent. Il recèle des pages splendides sur l'enfance, la parentèle, la métamorphose de l'aristocratie et de la bourgeoisie, passées en moins de cent ans de l'Action française au CAC 40 (voir l'encadré page 66). Beigbeder, témoin privilégié de cet avatar, rend hommage aux siens avant de rentrer au bercail après des années d'égarement du coeur et de l'esprit. L'ex-jeune homme (43 ans) «shooté à l'image» – dixit un proche – paie avec ces 280 pages de confession son ticket d'entrée dans la principauté des «gensdelettres». Il «vire» à l'écrivain français, comme jadis les communistes – qu'il a conseillés pour une élection – accusaient les socialistes de «virer» à droite. Il n'y a pas de honte à cela, il n'en éprouve d'ailleurs aucune. Au contraire, il met les formes. Hier, il citait Bret Easton Ellis; aujourd'hui, Sartre. Pas celui de la Critique de la raison dialectique, il ne faut pas exagérer : celui des Mots : «Si je range l'impossible Salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et qui vaut n'importe qui.» Il évoque Modiano pour le «souci du détail», Gide pour ses formules («Je suis bâti sur pilotis : ni fondation, ni sous-sol»), Proust, pour le reste. Il lit le Journal de Larbaud, «très grand styliste», et Montaigne, adapté en français moderne. Ne croyez pas que Beigbeder fasse un dernier inventaire avant liquidation, il change de perspective. Il ne renie pas ses modèles américains, il les francise : «Tom Wolfe s'inspire de Zola»; «Bukowski admirait Céline»... Un roman français annonce le retour de l'enfant prodigue dans la France mondialisée. L'ex-jeune homme dérangé rentre dans le rang pour se faire une place au soleil littéraire. —(Emmanuel Hecht – L'Express du 20 août 2009) > Ayant choisi dans son dernier roman le mode de la confession sans frime, celui de la confidence honnête, voici Beigbeder simple et bouleversant... Oui, c'est un livre «vache qui rit» où, par des jeux de miroirs complexes, qui se renvoient son image à l'infini, Beigbeder s'aperçoit que derrière chacun de ses éclats (de rire, médiatiques) se cache en réalité un homme, sinon qui pleure, du moins qui souffre. On pourra se moquer facilement des soi-disant douleurs d'un nanti à qui tout aura réussi, et on aura tort : la mélancolie, la tristesse, le chagrin n'obéissent à aucune condition sociale, de même que le grand écrivain n'est jamais celui qui endosse l'officielle panoplie du maudit génie... Jamais le cauchemar de la superficialité n'aura paru si bien décrit, analysé. —(Yann Moix – Le Figaro du 20 août 2009) > Dans ce qui n'est pas un roman, mais la confession d'un enfant du siècle, l'auteur de «99 Francs» trouve des accents de sincérité inédits... Il dit surtout avoir enfin accepté, à 44 ans, de s'arracher au culte de l'instant. Le bouffon schizophrène de «99 Francs», ce fils de pub, se rappelle qu'il porte aussi le nom d'un grand-père catholique et royaliste, riche d'une dizaine de sanatoriums dans le Béarn, qui cacha quelques juifs sous l'Occupation. Et qu'il est, par sa mère, le rejeton d'une très aristocratique lignée, celle des Chasteigner de la Rocheposay où se distinguent un évêque ambassadeur d'Henri II, un abbé de Nanteuil auquel Ronsard dédia une ode, et un arrière-grand-père tombé au champ d'honneur en 1915. C'est ainsi que le night-clubber acharné de «Vacances dans le coma» ouvre l'un de ses livres les plus réussis sur cette prise de conscience : «Je descends d'un preux chevalier qui a été crucifié sur des barbelés de Champagne.»... Et cette impossibilité de l'héroïsme, qui ronge secrètement les 280 pages d'«Un roman français», leur donne une profondeur angoissée et un vrai romantisme noir. —(Grégoire Leménager – Le Nouvel Observateur du 20 août 2009) > Bien sûr, on aurait préféré un roman élagué de tous ces (faux) bons mots, toutes ces pirouettes qui affadissent la narration. Mais en dépit de cela, l'auteur construit un récit intimiste convaincant, souvent émouvant, qui au fil des pages gagne en intensité et en force persuasive. Pour offrir, notamment sur sa relation avec son frère, et plus encore peut-être sur l'itinéraire de ses parents, des moments de belle et intelligente gravité. Appelons cela de la profondeur, une dimension qui jusqu'à présent semblait intimider Beigbeder et qu'il commence à apprivoiser. —(Nathalie Crom – Télérama du 26 août 2009) > Frédéric Beigbeder remonte le temps... Son meilleur roman... La garde à vue n'est qu'une anecdote. Et pourtant, elle permet à Frédéric Beigbeder de crever la surface du temps, d'identifier l'objet des refoulements et de trouver sa place. En sorte qu'il signe un touchant hommage à l'arrière-grand-père et au grand-père maternels : Thibaud de Chasteigner, tombé en Champagne en 1915, et Pierre qui, avec humilité, se reprochait au soir de son existence d'être entré sur le tard dans la Résistance... On dit du mariage qu'il engage pour la vie. Mais jusqu'à un certain point. En revanche, on dit rarement d'un divorce qu'il dure toute la vie. En ce sens, Frédéric Beigbeder décrit à point nommé l'irrépressible aspiration à faire corps avec son temps, à conjurer le spectre du déclassement, à abolir la distance entre soi et ceux qui paraissent jouir de la faveur, de la cour ou du vulgaire, dans l'espoir de ne pas avoir à répondre à la question que chacun est pour soi-même. —(Philippe Delaroche – Lire, septembre 2009) > Pour tenter un inventaire de lui-même, pour explorer son karma de " cadet famélique au profil de croissant de lune ", Beigbeder s'est placé sous une lunette de dissection très française. Loin des " vices agréables et addictions toxiques ", Beigbeder polit au blanc d'Espagne une autobiographie saline, sensible, nuageuse : le frère revendiqué de Houellebecq s'y retrouve neveu adoptif de Françoise Sagan. C'est une histoire d'enfant gâté, à tous les sens du mot. Moins hystérique, plus mercuriel, Beigbeder conduit sa croisière de charme avec une casquette de capitaine folâtre... Un roman français ? Ou comment une ligne de blanche sur un capot donne beaucoup de lignes noires dans un volume. Un noctambule signe là son meilleur livre. L'enfance aussi est une garde à vue. —(Marc Lambron – Le Point du 17 septembre 2009) > Il y a du bovarysme chez Frédéric Beigbeder. Par l'écart entre ce qu'il voit de lui-même et ce que d'autres en perçoivent. Par le constant principe de déception face à la banalité de l'existence. Mais aussi parce que, dans son dernier roman, l'autre personnage principal, à côté de lui, se trouve être un certain Charles B. Comme chez Flaubert. Ou presque : non pas Bovary, mais Beigbeder, son frère aîné. Dans Un roman français, Frédéric se met donc en scène avec Charles... Dans ce dernier livre, Frédéric Beigbeder, en effet, paraît se dévoiler et, d'une certaine façon, passer aux aveux. Certes, depuis les Confessions de Rousseau, le premier texte autobiographique de l'histoire littéraire, l'on sait ce qu'il en est de la sincérité affichée et de ses arrangements avec la réalité. Mais l'écrivain fournit ici des clés qui permettent de mieux comprendre, sinon sa vie, du moins les sept romans qu'il a fait paraître depuis les Mémoires d'un jeune homme dérangé, en 1990. Il en révèle une dimension personnelle, qu'on ne soupçonnait pas vraiment. On s'explique mieux maintenant la tonalité cynique et ricanante de cette écriture, comme la permanente propension à la provocation. —(Jean-Claude Lebrun – L'Humanité du 1er octobre 2009) > La vérité est peut-être à chercher dans une lecture moins passionnée de l'auteur, qui n'est ni Proust ni un scribouillard médiocre, et son nouveau roman touche à la sincérité et à la simplicité de celui qui tente de revenir à l'essentiel : ses origines, sa famille, son enfance... Si on reproche souvent à Frédéric Beigbeder une fausse modestie déguisée en autocritique, on néglige peut-être de voir la sincérité de certains de ses aveux de faiblesse, et la gravité qu'il pousse du pied sous le tapis clignotant de sa frivolité. «J'ai inventé celui qu'on prend pour moi depuis vingt ans», lance-t-il tel un défi. Jusqu'à oublier qui il est ? «Un garçon trop à l'abri»... Vraiment ? —(Sabine Audrerie – La Croix du 29 octobre 2009) ingen anmeldelser | tilføj en anmeldelse
Hæderspriser
Arrested for snorting cocaine off a car bonnet, award-winning author and quintessential dilettante Frédéric Beigbeder reflects on his troubled childhood, while spending a night in police custody. Confined to a cell, Frédéric Beigbeder's seeks escape in his childhood memories, only to discover he can recall just one. From this, he reconstructs both his past and that of his family; the glamour of Sixties Paris and his father's playboy life in New York, so distinct from the experiences of his soldier grandfather, whose lifespan Frédéric has now exceeded. His arrest all over the tabloids, Frédéric wonders if the time has come to grow up. 'A French Novel' is a belated coming-of-age tale, profoundly tender and charmingly ironic. No library descriptions found. |
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