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Indlæser... The Legend of Bouvines: War, Religion, and Culture in the Middle Agesaf Georges Duby
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Bliv medlem af LibraryThing for at finde ud af, om du vil kunne lide denne bog. Der er ingen diskussionstråde på Snak om denne bog. le dimanche 27 juillet 1214, l'ost royal français sous le commandement du roi Philippe Auguste, rencontrait et battait une armée de coalisés commandée par l'empereur germanique Otton III. La coalition était composée d'allemands, de flamands et de bourguignons et financée par le roi d'Angleterre Jean sans terre. En analysant de nombreuses sources de l'époque, Georges Duby décrypte les différents aspects de cet évènement : l'apparition des politiques nationales françaises, allemandes anglaises et papales. Les aspects religieux ne sont pas non plus absent : Philippe Auguste est soutenu par le pape alors que ses adversaires sont excommuniés. L'aspect social montre une société terriblement hiérarchisée où chacun des trois ordres aun rôle bien précis à jouer. Selon Duby, dans la mentalité de l'époque, les batailles sont des jugements de Dieu dans lesquelles les qualités guerrières ou militaires des belligérants importent peu Duby ne s'éloigne qu'en apparence de l'approche développée par les historiens de l'école des Annales. La bataille de Bouvines est l'occasion d'évoquer la guerre, la paix, la violence dans le contexte du Moyen Age. C'est un livre très intéressant : d'abord parce que cet épisode est peu connu aujourd'hui, mais aussi parce que tout un contexte nous est restitué. Il est difficile d'imaginer la place prise par la violence guerrière alors en Europe. Elle est la raison d'être des chevaliers. Même en temps de paix, ils s'affrontent en tournois. Pourtant, cette violence-là, glorifiée, est rarement meurtrière. Le but est plutôt de s'emparer de l'adversaire pour en tirer une rançon. Il arrive même qu'on le relâche immédiatement contre un engagement à payer ! Les massacres sont plutôt le fait des simples soldats. Cinq cents habitants de Cluny sont exécutés d'un coup pour leur avoir résisté. Ce sont eux qui sont tués lors des guerres. Ils ont si mauvaise réputation que, lorsque Richard Coeur de Lion se saisit d'un corps de routiers, les quelques dizaines de survivants ont les yeux crevés avant d'être relâchés ! Beaucoup d'autres thèmes sont abordés par Duby. Il ne cède pas à des simplifications réductrices, mais s'attache à restituer la complexité, les contradictions de l'époque. Et puis, pour ne rien gâcher, c'est un excellent écrivain ! ingen anmeldelser | tilføj en anmeldelse
Tilhører ForlagsserienGallimard, Les journées qui ont fait la France (27-07-1214) Gallimard, Trente journées qui ont fait la France (5, 27-07-1214)
Georges Duby: "Der Sonntag von Bouvines". 27. Juli 1214. A. d. Franz. v. Grete Osterwald. Wagenbach Verlag, Berlin 1988. 206 S., kt., 36,- DM No library descriptions found. |
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Google Books — Indlæser... GenrerMelvil Decimal System (DDC)944.023History and Geography Europe France and region France Capet and Valois 987-1589 Philip II 1180-1223; Louis VIII 1223-26; Louis IX 1226-70 ; XIIIth CenturyLC-klassificeringVurderingGennemsnit:
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However, while all those things are positives for the book, the major negative was how Duby's structured his book from beginning to end. Duby's chooses to begin his book with the actual battle itself with political background interlaced throughout the account. Then after the battle he starts shaping the social and cultural worlds in which the historical players came from then referring back to sections of the battle a particular point can be shown in action. It wasn't until the end of the book which Duby's then discussed the "Legend" of this battle to conclude his book.
While all the information that Duby's research and prose brought forward was excellent, it lost a lot of it's impact with how he decided to give structure to his text. Whether it is because the time at which this book was published (1973) or the historiographical conventions of the French, I do not know, but many days to found myself losing concentration on the text. I can only recommend this book to more academically inclined historians. ( )