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En mand der sover (1967)

af Georges Perec

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3701069,042 (3.78)9
En ung mand - 25 år - fortæller i en monolog om sit absurde ikke-liv i Paris, tynget i sindet af en depressiv oplevelse af altings meningsløshed og ligegyldighed.
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Non avevo mai letto Perec e mi sono avvicinato con grande curiosità a questo piccolo libro, dal titolo intrigante, “L’uomo che dorme”. Il protagonista è un giovane studente francese che vive a Parigi. Ma vive già è un termine poco adatto per descrivere le giornate del giovane ragazzo che, di fatto, si sottrae a qualsiasi emozione, interesse, passione. Le giornate passano uguali, trascorse cercando incredibili routine che impediscono qualsiasi coinvolgimento. La stanza, fredda e disordinata, appare quasi come il regno di un nulla da cui poi si dipana la matassa dei giorni del protagonista. Sempre uguali, sempre gli stessi tragitti, le stesse abitudini, il conteggio esatto del costo dei pasti, la lettura integrale di Le Monde, una sorta di azzeramento di ogni possibile imprevisto. Anche i ricordi dell’infanzia sembrano dover essere sempre ovattati per non correre il rischio di poter vivere qualsiasi tipo di sentimento, l’ermetismo del protagonista è assoluta. E, infatti, l’unica citazione, quasi calata nel testo è per “Lo scrivano Bartleby” di Melville, non a caso un uomo che si rifiutava di avere qualsiasi incarico che andasse al di là della trascrizione degli atti giudiziari. La lettura viene facilitata da uno stile di scrittura molto particolare, quasi immersivo, che riesce a far vivere le piccole manie del giovane studente. E Parigi diventa quasi la complice della vita, anzi della negazione della stesse, con i suoi luoghi proposti da una prospettiva inedita. ( )
  grandeghi | Feb 8, 2024 |
num dia como este, algo se parte.
num dia como este, tudo recomeça.

O livro foi adaptado ao cinema por Bernard Queysanne e Georges Perec em 1974 e está disponível no youtube: https://www.youtube.com/watch?v=UaIXUXdYthA&t= ( )
  inesaparicio | Jan 25, 2024 |
"Tu as vingt-cinq ans et vingt-neuf dents, trois chemises et huit chaussettes, quelques livres que tu ne lis plus, quelques disques que tu n'écoutes plus. Tu n'as pas envie de te souvenir d'autre chose, ni de ta famille, ni de tes études, ni de tes amours, ni de tes amis, ni de tes vacances, ni de tes projets. Tu as voyagé et tu n'as rien rapporté de tes voyages. Tu es assis et tu ne veux qu'attendre, attendre seulement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à attendre : que vienne la nuit, que sonnent les heures, que les jours s'en aillent, que les souvenirs s'estompent."
C'est en ces termes que le narrateur s'adresse à lui-même, «un homme qui dort», qui va se laisser envahir par la torpeur et faire l'expérience de l'indifférence absolue.

"Il y eut ces journées creuses, la chaleur dans ta chambre, comme dans une chaudière, comme dans une fournaise, et les six chaussettes, requins mous, baleines endormies, dans la cuvette de matière plastique rose. Ce réveil qui n'a pas sonné, qui ne sonne pas, qui ne sonnera pas à l'heure de ton réveil. Tu poses le livre ouvert à coté de toi, sur la banquette. Tu t'étends. Tout est lourdeur, bourdonnement, torpeur. Tu te laisses glisser. Tu plonges dans le sommeil."
  Haijavivi | Jun 10, 2019 |
Tu as vingt-cinq ans et vingt-neuf dents, trois chemises et huit chaussettes, quelques livres que tu ne lis plus, quelques disques que tu n'écoutes plus. Tu n'as pas envie de te souvenir d'autre chose, ni de ta famille, ni de tes études, ni de tes amours, ni de tes amis, ni de tes vacances, ni de tes projets.

Un homme qui dort is a Bartlebyish novella (it brings in Bartleby himself at one point, but without mentioning him by name) about a student who decides one morning to ignore the alarm-clock and not sit the exam that is waiting for him, and continues by attempting to withdraw himself from all social engagement with the world, staring for hours at the cracks in the ceiling of his Paris garret or taking long solitary walks through the city streets. Perec's language draws us magnificently into the seductive lure of lengthy contemplation of unimportant details - the pink plastic bowl with the six socks soaking in it; the lukewarm cup of Nescafé, etc. And he spends a lot of time on the pleasures of perceiving the world through a state partway between waking and dreaming, where the pillow can take on frighteningly mountainous dimensions, or the question of whether we should move a leg to a more comfortable position can become a matter for protracted debate at the highest levels...

But we see from the start that the narrator is always keeping a certain distance from the subject, addressed throughout in the second person of the present tense. Sooner or later, he's going to realise that his "indifference" to the world is just a meaningless pose, he's not a Meursault or a Sisyphus, nor any other kind of heroic figure, he's not even sick or short of money. Whatever he's not doing, Bartleby already didn't do it far more ineffectively than he ever won't, so he may as well pull himself together and rejoin the mainstream.

A little book that really gave Perec the chance to demonstrate the pleasure he has in using and sharing language, whilst at the same time warning the reader not to be taken in by the tricks that language can play. Well worth a look, if you're not feeling quite ready to take on one of his bigger books. ( )
1 stem thorold | Jan 17, 2019 |
Un homme qui dort est un très grand texte qui tient en 130 pages. Un véritable trésor qu'on ne pourrait comparer avec nul autre texte. Ni roman, ni auto-fiction, ni essai, ni récit documentaire, il échappe à tous les genres.
L'histoire? Celle d'un étudiant qui plonge dans une profonde indifférence, qui ne participe plus à rien et qui devient le spectateur et le témoin précis de sa propre existence. Une existence dans laquelle il ne se passe plus rien ou si peu. Une vie de sommeil sans rêve, à l'exception de quelques visions de cauchemar.
Le personnage renonce à ses études, à la société, à l'altérité, à toutes formes de désir et d'appétence. Que ressent-il dans cet état? C'est difficile à dire étant donné que l'auteur se refuse à tout psychologisme; pourtant, on perçoit ici et là un sentiment de souffrance mais aussi une certaine forme de jouissance à travers la liberté que procure l'inaction et l'effacement des contraintes sociales. Choisit-il cet état où le subit-il? A cette question, aucune réponse non plus ne sera donnée au lecteur. Perec n'argumente pas et offre un texte ouvert.
La mise à distance de soi est subtilement induite dans le choix de l'effacement du "je". L'auteur/personnage ne s'adresse à lui(-même) que par le biais du tutoiement. Un "tu" décidément habile qui peut aussi interroger directement le lecteur (on se souvient du "vous" que Michel Butor utilise de manière exclusive dans La modification). On sait l'importance du jeu chez Perec (on se souvient de la place qu'occupe le puzzle dans la vie de Bartlebooth dans La vie mode d'emploi); ici, on pourrait dire que le jeu chasse le "je". Le personnage se complaît à être la pièce manquante du puzzle et semble tirer une certaine vanité à adopter une neutralité totale.
Ce qui frappe à la lecture de ce texte, c'est sa tonicité, sa singularité, sa densité, son habileté. Il recèle également d'innombrables références littéraires qui ne font l'objet d'aucune démonstration. Car cet homme qui dort est paradoxalement dans un état d'éveil très aigu, d'hyper-lucidité, où chaque détail est capté et commenté.
Quand on sait que l'auteur a connu des périodes de dépression, on est moins surpris de l'extrême précision avec laquelle il dépeint la situation et les pensées -parfois cauchemardesques- de son personnage.
Dans les toutes dernières lignes du livre, on peut toutefois espérer une trouée de ciel bleu et un retour à l'affect à travers ces mots :
"Non. Tu n'es plus le maître anonyme du monde, celui sur qui l'histoire n'avait pas de prise, celui qui ne sentait plus la pluie tomber, qui ne voyait pas la nuit venir. Tu n'es plus l'inaccessible, le limpide, le transparent. Tu as peur, tu attends. Tu attends, place Clichy, que la pluie cesse de tomber".
Place Clichy, où commence Le voyage au bout de la nuit de Bardamu. Là où l'homme qui dort renaît peut-être à la pluie, là où il espère qu'elle cesse. Attendre, c'est espérer.
Le texte est d'une telle richesse qu'il livrera à chaque nouvelle lecture un peu plus de ses innombrables trésors. ( )
  biche1968 | Dec 8, 2016 |
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Es ist nicht notwendig, daß du aus dem Hause gehst. Bleib bei deinem Tisch und horche. Horche nicht einmal, warte nur. Warte nicht einmal, sei völlig still und allein. Anbieten wird sich dir die Welt zur Entlarvung, sie kann nicht anders, verzückt wird sie sich vor dir winden.

(Franz Kafka: Betrachtungen über Sünde, Leid, Hoffnung und den wahren Weg)
Tilegnelse
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Für Paulette
In Memoriam J. P.
Første ord
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Sobald du die Augen schließt, beginnt das Abenteuer des Schlafs.
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