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The idea of a devaluing currency is convincing and I've been thinking about a currency based on flows for years and I think it's the only way to stop hoarding and rents. Then there are those nonsense passages about the sun being powered by our generosity and free energy being suppressed by evil government and corporations which make the author sound like a harmless nutter. The author then crosses the line by advocating holistic medicine making him utter scum. The prediction at the end of the book clearly failed to come true but that has never convinced a cultist so I'm sure he's got an explanation for that involving evil governments trying to fool us.… (mere)
 
Markeret
Paul_S | 4 andre anmeldelser | Dec 23, 2020 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Eisenstein-Notre-cur-sait-quun-monde-plus-beau-es...
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=yhfnDwAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...

> NOTRE CŒUR SAIT QU’UN MONDE PLUS BEAU EST POSSIBLE, de Charles Eisenstein (Editions Jouvence - 24,90 €). — Dès qu'une pensée sort un peu du cadre habituel, elle peut être sabotée par des pensées plus rationnelles. Avec l'intuition, la prise de décision se fait avec plus de légèreté et de paix intérieure. C'est la voie que propose ce livre : ne pas s'épuiser à réfléchir mais écouter ses ressentis de manière ludique et tranquille. À travers cet essai fascinant, revisitez l’état du monde et partez à la découverte d’une vision aux antipodes des interprétations communément admises.
FemininBio

> Alain ESKENAZI - …Pour aborder ce sujet du collectif et d'une société qui pourrait évoluer, j'aimerais que tu nous fasses une petite introduction aux enseignements, au partage d'Eisenstein que tu traduis en français parce que je sais que c'est ça te passionne.

Olivier CLERC - Oui ça me passionne pour une simple et bonne raison, c'est qu'en mai 98 j'étais au bord du lac de Neuchâtel en Suisse et je ne sais pas pourquoi c'est venu ce jour là, à cet endroit là, mais j'ai écrit un très long texte qui m'est venu de manière inspirée, que j'avais appelé la Nouvelle Alliance, où je prenais conscience que finalement derrière toutes nos manières de faire, dans tous les domaines de l'agriculture à la médecine, en passant par l'économie et ailleurs, il y avait quelque chose qui était de l'ordre du conflictuel. Si on voulait à un moment transformer, passer de ce qu'on appelle l'ancien paradigme au nouveau, il fallait réunir, re-allier toutes ces dualités en nous et hors de nous qui sont en conflit perpétuel. Puis je suis tombé vingt ans plus tard sur le livre de Charles Eisenstein, qui n'est pas un texte mystique, mais un livre complet, qui rejoint mon intuition de l'époque, et où il est dit que nous vivons dans une société dont la pensée fondamentale, qui transparaît partout, est une pensée de guerre. En médecine il faut combattre les virus, les bactéries, les microbes, on est en guerre contre le corps ; on a un arsenal médical pour combattre tout ça. Dans l'agriculture on est en guerre contre les insectes, les parasites, tout ce qui peut nuire aux cultures. En économie on est en guerre les uns contre les autres, les pays, les entreprises, etc. Et le paradoxe, c'est que, même dans notre vie spirituelle, nous sommes en guerre. En guerre contre soi, en guerre contre son ego, contre ses défauts. Cette mentalité de guerre règne donc absolument partout. Et en même temps, Eisenstein nous parle aussi d'une histoire de réunion : passer de l'histoire de séparation, qui est une histoire de guerre et de conflits, à une histoire de réunion. Une histoire d'inter-êtres qui est la seule façon d'avoir une chance de créer un monde qui soit vraiment différent - il se réfère d'ailleurs beaucoup à Thich Nhat Hanh. Pas différent superficiellement dans les mêmes relations, les mêmes conflits, la même dualité, mais vraiment différent, c'est-à-dire avec un mode relationnel totalement inédit et dont on voit se développer les prémices depuis 10, 20 ou 30 ans. Comme je le dis dans la préface de ce livre que j'ai écrit pour la version française, les idées sont dans l'air, elles cherchent à s'incarner à travers nous. Arrive un moment, en général, où quelqu'un va trouver la manière la plus aboutie de présenter cette idée. Pour moi c’est ce qu'a fait Charles Eisenstein. Dans son livre "Notre coeur sait qu'un monde plus beau est possible", tout d'un coup à travers ses 36 courts chapitres, où il balaye un éventail très large, il nous trace un chemin, qui prendra du temps. Nous pouvons être très sensibles à ses propos, mais c'est un vrai défi d'arriver à le vivre au quotidien, dans son travail, dans sa famille, dans les situations qui nous préoccupent en ce moment. C'est pour moi, le défi le plus passionnant qu'il y a aujourd'hui : réussir à cheminer vers cette Conscience Une, tout en gardant en même temps les différences qui font la richesse de la Vie et de l'incarnation.

ALAIN - On parlait de médecine, d'économie, d'agriculture, c'est aussi un retour en force de toutes les sagesses ancestrales qu'on recommence à adapter à notre mode de vie occidental. Chez Eisenstein il y a un grand pan sur une nouvelle forme d'économie, sur l'utilisation de la monnaie, sur le commerce local.

Olivier CLERC - Ce qui est intéressant chez Charles c'est qu'effectivement c'est un homme qui s'efforce d'être cohérent entre ce qu'il écrit et ce qu'il vit. Il vit déjà depuis pas mal d'années cette économie du don. Par exemple, vous allez sur son site et vous pouvez lire son livre en anglais et dans quelques autres langues, sans l'acheter ; puis après, vous pouvez vous dire que ce livre vous a plu et vous donner 10 ou 20 euros, ou même que vous l'avez adoré et vous payez 100 euros pour tous ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le payer. Ses ateliers, ses conférences, ses retraites de 5 ou 7 jours, sont toutes basées sur ce mode de fonctionnement. Parce que l'Université du Nous appelle à la participation consciente. C'est à moi, responsabilisé comme acheteur, de me dire : « Pour moi qu'est ce que ça vaut ? Quels sont les moyens financiers dont je dispose ? » Certains n'ont pas d'argent et Charles voulait que son travail soit accessible, même à ceux qui ont de faibles ressources. Il fonctionne donc avec cette économie du don que je trouve très intéressante.

ALAIN - Je reviens sur le commentaire d'une internaute qui dit : « La question à laquelle je n'arrive pas à répondre est comment garder la paix, comment continuer à aller vers ce nouveau monde et en même temps ne pas laisser faire les politiques n 'importe quoi, le déploiement de la 5G, la suppression de la cour de justice, l'achat de drones, etc. » As-tu une réponse ?

Olivier CLERC - Oui c'est le grand défi. Il y a un adage connu qui m'inspire beaucoup depuis très longtemps, c'est paraît-il un proverbe chinois, qui dit : « Ça ne sert à rien de combattre l'obscurité, il faut apporter la lumière. » Ça fait des millénaires qu'on s'amuse à cette guerre du bien contre le mal. Regardez les dessins animés pour enfants, les films pour adultes, les films de super héros… il n'y a que ça ! La trame universelle de nos histoires, à quelques rares exceptions près, est toujours la même chose : il y a un méchant, il faut combattre le mal, et enfin le bien peut régner. Que remarque-t-on en faisant un bilan honnête domaine par domaine ? Dans la lutte contre les microbes, de nombreux articles médicaux déclare l'apparition de super-bactéries résistantes à tous nos antibiotiques. Dans la lutte contre la drogue : le résultat c'est que le marché de la drogue a connu un essor monumental. Domaine après domaine, chaque fois qu'on entre en guerre, qu'on veut lutter, tout ce qu'on a réussi à faire c'est de renforcer la partie adverse. De la même manière, la prohibition aux États-Unis a amené un développement de l'alcool et une problématique autour de l'alcool absolument incroyable. On a vu tellement de révolutions qui ont abouti à mettre en place un système qui n'était qu'une reproduction, sous une forme différente, du système précédent. En voulant combattre les choses, on part dans de nouvelles croisades. A son époque, Etty Hillesum a fait le choix de ne pas haïr, de ne pas élever encore plus le niveau de haine. S'il y a une chose dont on peut être sûr, c'est qu'en participant à la haine, le résultat ne peut certainement pas être celui qu'on espère. Donc à un moment donné il faut s'arrêter, et s'interroger sur les moyens que nous employons pour tenter de changer les choses. Dans le livre de Charles Eisenstein, une phrase revient souvent : « On ne détruit pas la maison du maître avec les outils du maître. » Ça ne veut pas' dire que parfois il ne faut pas dire « stop ! » ; c'est d'ailleurs ce que j'aime dans le livre d'Eisenstein, et de la même manière que Christiane Singer accueillait la vie entière, il nous dit que « la force fait partie de l'existence». Si quelqu'un s'en prend à un de mes enfants, je ne vais pas commencer à tenir un discours mystique. Le drame c'est quand la force devient le recours premier et systématique à tous les événements. Donc par rapport à ce qui se joue en ce moment, je pense qu'une des choses les plus importantes que nous puissions faire c'est, par nos pensées, par nos sentiments et nos intentions, d'alimenter un énorme réservoir d'énergie, qui soit en phase avec ce nouveau monde, parce que les nouvelles formes, elles existent. Plus notre haine, notre violence, notre agressivité, seront retirées du jeu de la vie, plus nous installerons en nous progressivement quelque chose de l'ordre du centrage, de la paix, de la lumière.
Extrait d'une interview réalisée par Alain Eskenazi le 26/04/2020 sur OLAM life - https://www.facebook.com/life.olam/ - Voir aussi le site : www.olam.life… ; (source),
3e millénaire, (136), Été 2020, un article d'Olivier Clerc : Guidé par la Vie (pp.42-43)
… (mere)
 
Markeret
Joop-le-philosophe | 3 andre anmeldelser | Jul 30, 2020 |
Lots of questioning and deep looking. A call to action and change. Very challenging and yet with a lens of hopefulness for a more beautiful world. I came away with ideas and inspiration. Ready to start reading it again right away.
 
Markeret
kenley | 3 andre anmeldelser | May 7, 2020 |
Is Charles Eisenstein a climate change denier? It is indicative of the polarization of our times that this question might arise in your mind. “What side is he on anyways?”

Although the text of this book is about climate change, the subtext is about the climate of our collective mind. And this climate is increasingly turbulent and diametric.

I’m currently reading "Becoming Animal" by David Abram. On the back of Eisenstein’s new book, you’ll find only one testimonial, sourced from Abram. Abram’s book, published in 2010, is about sinking deeply into what it is to be human, what it is to be empathic with the animate earth. If you’re having trouble finding the heart of what Eisenstein is speaking to, this is where you’ll find it.

The book uses what some might call semantic storytelling. Eisenstein wants you to really feel what he’s talking about. Try on climate change denialism and take it for a ride. It is through this experimentation with paradigms that we can learn what feels right for us. Often times we discount views outside of our own before even taking the time to actually see how they wear. Readers might initially take these forays as endorsements, but they are not.

So what is this heart of the book that I speak of? The world is dying. Fish and insect populations have crashed by an order of magnitude. With the advent of complex life that has graced the earth in recent eons, the planet has been able to maintain a strikingly even-keeled homeostasis. Climate change signifies a degradation of this capacity. It is a very dire sign indeed when a warm-blooded animal is no longer able to maintain something as basic as its body temperature. The same could be said of the earth, and if climatologists are right, this will be getting exponentially worse in coming decades.

I remember stumbling across a short film awhile back about the dying redwoods along the West Coast of the US. Apparently a wide variety of factors have been contributed to a spike in redwood death rates. As I watched it, I started to cry. This doesn’t happen to me very often. There was something sad for me about these communities of trees that have been around far longer than we have, coming to the end of their time now.

The experience of reading Eisenstein’s book was like this for me as well. What is it like to sit with the death of so many kinds of life in our world right now? This could be the forest being logged out behind your house, or those starfish you used to remember in the Pacific Northwest, or the permafrost on Mount Washington your grandfather tells stories about. Much of the time we intellectually acknowledged such happenings, but don’t take the time to sit with them to allow our emotions and bodies to integrate these shifts.

None of this is to say the world is a static place. Eisenstein even takes the time to speak to the nationalist rhetoric emanating from the ecological restoration community’s ire towards invasive species. Novel ecosystems are now the norm, and there’s no going back to the way our colonial empire remembers the landscape. Change is inevitable, even without climate catastrophe. But Eisenstein is getting at something else here; the Anthropocene is not just another little blip in the geological record. That’s why some call it the Sixth Great Extinction.

Eisenstein debunks the efficacy of offsetting. Even solar and wind farms are a form of offsetting. In a machine paradigm, damage is more or less linear. In a living systems paradigm, damage is exponential—for a while, it seems like nothing is happening, as living systems are resilient. But then all of the sudden, the apparent capacity of an ecosystem snaps, going beyond it’s ability to remain resilient, and things spiral off in some direction.

The earth is an organism—Gaia. Each organ of Gaia is sacred and invaluable. Each forest, each estuary, each sea, is vital to the dynamic working whole. So we can’t cause damage in one place (say, the tar sands extraction), and hope to counteract it with positive measures elsewhere (say, restoration of forests in the Amazon Basin). And this is one of the reasons why regeneration is so important. We will need to work with nature to regenerative each and every ecosystem across the world if we are to hope for a livable future.

The narrative of climate change is a dangerous one. If we follow its logic, how can we stand in the way of nuclear power, geo-engineering, and eugenics? We can’t. Climate change is symptomatic of a failure of our society to establish economic and cultural norms that heed their place in the natural order, and we won’t get to the other side of this gulf by solving climate change. Eisenstein points out, humans might survive in a techno-utopian future of climate-controlled environments within a world (or solar system) otherwise devoid of life—but is that a future worth considering? Also, the techno-utopian dreamers need to find a lot more solutions than just those necessary to get us through to the other side of climate change; it is very possible that we actually do scale green energy to replace fossil fuels in fifty years’ time, only to realize ourselves in an even more dire ecological crisis due to reaching the limits of resource extraction (such as via the lithium required for batteries).

Why are we talking about climate change anyways? As Timothy Morton points out, climate change is a hyperobject—so massive in time and space as to be not only incomprehensible from the perspective of the individual, but completely unnavigable. In his own way, Eisenstein has come to the same conclusion. Ultimately, humans are simple creatures that rely on their senses and their sensibility for navigating the world. This means that local methods of inherent value are where we will find success. If you’re passionate about social justice in your community, do that. If you’re passionate about art and human connection, do that. If each of us steps into our essence, the challenge we call climate change will resolve.

If we can’t point our finger at climate change, than what can we blame? Eisenstein might suggest we consider our mentality of war. We currently have a lot of endless wars raging: the war on drugs, the war on poverty, the war on terror, and now the war on climate change. Bill McKibben went as far as to write a lengthy piece in Rolling Stone a couple years back about climate change as World War III. Liberals have even fallen into the war trap recently, with their war on Trump.

Ethics aside, there are some scenarios where wars are functional pathways to resolution, or at least towards progressing a seemingly untenable situation. But these scenarios are limited, and when it comes to situations where dichotomies are hopeless oversimplifications, fighting becomes unproductive, or even futile. Climate change may epitomize such a scenario. Addressing climate change is going to take all of us, not just those good at winning.

The conclusion of the book is somewhat striking. It outlines eighteen policies for addressing climate change. In some ways it feels as though it violates the ethic of impartiality established throughout the rest of the book, drawing a line in the sand. I’m unsure how it ended up in a text that is otherwise very much about the human experience, rather than pragmatic policies goals.

This exception aside, the beauty of Eisenstein's work is that it brings us into a space where rationality is illogical. Rationality relies upon the known, upon cause and effect. On the micro scale, there are scenarios where these simple system models actually work, such as with Newtonian physics. But on the macro scale, these methods result in confusion. Due to the interconnection of all things, cause and effect can only ever be a imperfect convenience when used to describe system dynamics. Rationality assumes cause and effect, and is an improper framework to utilize in systems.

Although it has been years in the making, this book is the most up-to-date treatise in the climate change space. Eisenstein takes his themes of respect for inner-knowing that he has been expending upon since his first book, “The Yoga of Eating,” and applies them to the issues of the day. This book is a necessary wake up call in a time where our fears and habits are clouding our vision.
… (mere)
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willszal | Oct 22, 2018 |

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