Bartlett Cormack (1898–1942)

DeMille returns to the high school milieu of The Godless Girl when that institution was still so fresh on the mass culture landscape that any examination of it felt ultra-contemporary and important. Temporarily empowered with law-enforcement authority in a Boys Week gambit, the valedictorians of North High School embark on a vigilante crusade to rid the city of the gangsterism that the adults and their due process niceties can’t quash. Though nominally one of DeMille’s modern stories, the boys’ solutions have a decidedly Old Testament flavor, not least extracting information from one hood by dangling him over a pit of live rats. Simultaneously awestruck by fascist methodology and solidly anti-bigotry (the boys’ crusade is set in motion by the murder of a Jewish tailor), This Day and Age is civic-minded in a one-of-a-kind way. (fonte: imdb)… (mere)

Premier film "américain" de Fritz Lang qui avait fui l'Allemagne nazie, Fritz Lang aborde sans détour le thème de la faute et de la culpabilité collectives, à travers le phénomène du lynchage observé aux Etats-Unis. Il y exprime ainsi son inquiétude face à la folie humaine qui ne menace pas uniquement son pays d'origine.
Au moyen d'une belle photographie noir et blanc, le film comporte nombre de scènes réussies et très bien interprétées. Il est dommage en revanche que la psychologie du personnage principal -accusé à tort d'un enlèvement d'enfant- soit aussi caricaturale. Interprété par Spencer Tracy, le personnage passe d'une grande douceur à une attitude vengeresse et franchement haineuse, que la tentative de meurtre dont il fait l'objet ne parvient pas seule à crédibiliser. Son retour "à la normale" à la fin du film n'est guère plus convaincante.
Il n'en demeure pas moins que Fury est un film particulièrement intéressant par le sujet qu'il traite et la manière dont il l'aborde, et qu'il interroge sur la part de responsabilité de chacun dans la montée des extrémismes et des exécutions sommaires. On apprécie également la qualité des dialogues à différents moments du film, ainsi que le choix de certaines scènes dont celle qui a lieu chez le barbier quand celui-ci avoue avoir parfois eu envie de trancher la gorge du client auquel il faisait la barbe. Avec malice, Fritz Lang évoque les pulsions meurtrières qui dorment en chacun de nous... gardées par des barrières morales et sociales.… (mere)