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Paul Arène

Forfatter af Contes de Provence

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Om forfatteren

Omfatter også følgende navne: Arene Paul, Paul Arene, Paul Arène, Paule Arène, Paul Arène

Image credit: Jean-Antoine Injalbert (1845-1933)

Værker af Paul Arène

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Snuggly Sirenicon (2021) — Bidragyder — 6 eksemplarer
French short stories (1933) — Bidragyder — 2 eksemplarer

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Charmant. Très joli texte, frais et poétique avec de délicates illustrations de Leo Lelée.
Je recommande le premier texte "Chez une reine" dans lequel la chanson des cigales est "partout sonnante, avec son rythme frénétique, son battement monotone de musique arabe" et qu'ilustrent deux élégantes arlésiennes apportant des fougasses.
 
Markeret
marievictoire | Jul 15, 2022 |
Comment ! tu ne sais pas ?... Mais c’est la croyance du pays… Les abeilles, tout le monde ici te l’apprendra, possèdent le don de sagesse et ont l’argent et l’avarice en grande horreur. Elles veulent bien servir l’homme, mais non pas en être exploitées. Aussi ne permettent-elles pas qu’on change le prix de leur miel qui doit rester toujours le même, tel qu’il fut fixé dans l’ancien temps. Et si quelqu’un, par désir de trop gagner, se hasardait à l’augmenter, ne fût-ce que d’un sou, alors ce ne serait pas long, et les abeilles essaimeraient au loin, laissant l’avare seul à se lamenter devant ses ruches vides. (p. 23).

Une jolie fable qui nous vient de Provence, extraite des Nouveaux contes de Noël. Sous forme de lettre à un de ses amis, Paul Arène nous raconte comment il s’est procuré le meilleur des miels, et la jolie superstition qui entoure sa vente et son achat.
« Le lit d’un torrent sert de chemin ; puis c’est un chemin pierreux fort semblable au lit du torrent, un chemin qui n’en finit pas de se tordre aux flancs de la côte abrupte où s’effrite sous le soleil le schiste des lavines ordinairement bleues, mais mouillées et noires ce matin, - car il a plu toute la nuit, - noires d’un velours rayé çà et là par le luisant ruban de sources subitement jaillies. » (p. 20). Quelques pages qui sentent bon l’herbe chauffée au soleil, le bourdonnement des insectes, et une certaine simplicité toutes rafraichissantes, qu’une morale candide ne gâche pas. En un mot, un gentil moment.
… (mere)
 
Markeret
raton-liseur | Jul 8, 2013 |
Peu à peu cependant l’opinion générale s’établit que le petit porteur d’huîtres était mort, comme meurent ceux qui furent aimés des dieux, par un beau soir, à la fleur de l’âge.

Paul Arène, écrivain oublié du XIXème siècle, est resté dans quelques mémoires comme un écrivain régionaliste, célébrant les paysages et les hommes de Provence, notamment dans son roman [Jean-des-Figues]. Je le découvre ici par une de ses nouvelles, ce qui est souvent trop peu pour juger de l’intérêt que l’on est susceptible de porter à un auteur.
Il est question ici d’un jeune garçon, monté à Paris pour livrer des huîtres, et qui devient grâce à sa naïve beauté la coqueluche de son quartier, au point que jamais dans le quartier du Moulin de la Galette « on ne mangea tant d’huîtres que cette année-là ».
Je ne suis pas sûre de tout à fait voir l’intérêt ou la morale de cette nouvelle, c’est plus une tranche de vie, un tableau, avec une petite pique contre la futilité parisienne, bien compréhensible de la part d’un écrivain qui chante la province.
D’un style sans grand relief et avec quelques sous-entendus piquants, cette nouvelle n’est pas assez longue pour que je puisse me faire une opinion de cet auteur, mais elle est suffisamment intéressante pour me donner envie de me plonger, un de ces jours, dans un livre plus représentatif.
… (mere)
 
Markeret
raton-liseur | May 27, 2013 |

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